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Au cours de l’expérience , les 96 criminels ont dû appuyer sur un bouton dès que la lettre X apparaissait sur un écran, mais devaient s’abstenir lorsque la lettre K était affichée. Le test était truqué de façon à ce que la lettre X apparaisse dans la plupart des cas. En mettant ces détenus à l’épreuve, les chercheurs voulaient analyser l’activité du cortex cingulaire antérieur, une région du cerveau qui contrôle l’impulsivité. Il est ressorti que les détenus dont l’activité du cortex cingulaire antérieur était la plus faible ont moins réussi l’exercice que les autres. Ces détenus pourraient donc moins contrôler leur impulsivité.
Cette hypothèse a été confirmée quatre ans après la sortie de prison de ces criminels. Ceux qui avaient un cortex cingulaire antérieur moins actif ont eu plus de risques de récidiver que les autres.
Reste que se pose la question de la fiabilité du système. Pour le Dr Pardini, de l’université de Pittsburgh, il serait facile de duper la machine : "Si le criminel bouge la tête pendant l’IRM, les résultats seraient inutilisables". Se tromper volontairement au test pourrait aussi fausser les données. Autant de ruses sur lesquelles la science va devoir se pencher.