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Dans une déclaration à la MAP en marge des travaux de la 2ème Rencontre des Entrepreneurs Francophones (REF), tenue les 27 et 28 octobre à Abidjan, M. Diop a relevé que cet événement revêt une importance particulière puisqu’il permet de voir dans quelle mesure les entrepreneurs francophones peuvent renforcer leur coopération.
Il a souligné, à cet égard, l’importance de la création de coopérations triangulaires entre les entreprises francophones des pays du Nord, le Maroc et les entreprises francophones africaines pour avoir de la complémentarité sur des chaînes de valeur.
Citant l’exemple de l’automobile, il a expliqué qu’aujourd’hui ce que «nous faisons avec la France ou d’autres pays européens dans ce secteur nous a permis de développer un écosystème très fort de l’industrie automobile au Maroc qui peut avoir une complémentarité dans les pays d’Afrique francophone, notamment en Côte d’Ivoire et en Guinée sur certaines chaînes de valeur (construction de la carrosserie automobile ou la pneumatique)».
Cette coopération permettra d’avoir effectivement une complémentarité entre l’expertise européenne francophone, le Maroc et ces pays de l’Afrique francophone, a-t-il assuré.
«Comment on peut co-construire et consolider cela, tel est l’objet de telles rencontres qui permettent de voir les opportunités et comment investir et co-investir ensemble et adresser les mêmes problématiques», a fait savoir M. Diop. Selon lui, la Rencontre offre aussi l’occasion d’évoquer d’autres problématiques, comme celle du visa, notant dans ce sens l’impossibilité de faire des affaires sans libre circulation des personnes.
S’agissant de la coopération entre le Maroc et la Côte d’Ivoire, en particulier, et les pays de l’Afrique francophone ou d’Afrique, en général, il a affirmé que c’est une coopération fructueuse. Il a argué que le Maroc est un pays qui a beaucoup de similitudes en termes d’enjeux, de défis et de ressources limitées avec de nombreux pays africains, et donc lorsque ces pays ont besoin de transformer leur économie, il est plus pertinent d’avoir des liens de coopération avec le Maroc qui vit les mêmes choses, qui a relevé les mêmes défis, qui a vécu les mêmes challenges et qui peut apporter des solutions extrêmement adaptées aux besoins exprimées.
«Aujourd’hui que ce soit dans le secteur bancaire, la transformation industrielle, l’agriculture ou l’agroalimentaire, ou encore dans le numérique, l’immobilier, les BTP, les réformes publiques, l’exemple marocain est très adapté aux réalités et aux enjeux de ces différents pays, en tenant compte bien évidemment des spécificités de l’environnement», a-t-il conclu.
M. Diop, qui a pris part samedi à une table ronde sur la facilitation des investissements et co-investissements, a mis en avant les infrastructures et les potentialités dont jouit le Maroc dans différents domaines, ainsi que les multiples opportunités d'investissement qu'offre le Royaume et les facilités et les avantages accordés aux investisseurs.
De son côté, le président de la Confédération générale des entreprises de Côte d'Ivoire (CGECI), Jean-Marie Ackah, a déclaré à la MAP que le partenariat entre l’économie ivoirienne et l’économie marocaine est un partenariat déjà très avancé. «Nous devons toujours travailler à consolider ce partenariat, et à ce niveau nous nous réjouissons de la présence d’une importante délégation marocaine aux assises de l’Alliance des patronats francophones tenues cette année à Abidjan. Et de poursuivre : «Nous devons aussi voir comment dupliquer la coopération maroco-ivoirienne, qui est déjà assez satisfaisante, à l’échelle de l’ensemble de la francophonie afin de bâtir une communauté économique très forte dans l’intérêt de toutes les populations du monde francophone.
La relation entre le Maroc et la Côte d’Ivoire peut servir de modèle pour ce type de partenariat visant à créer une vraie force économique, a confié M. Ackah.
Organisée par l’Alliance des patronats francophones et la CGECI, la deuxième Rencontre des entrepreneurs francophones a connu la participation d’une importante délégation de la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM), conduite par son président Chakib Alj.