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Lors d’un point de presse, Ahmed Lahlimi Alami a indiqué que plusieurs ONG internationales ont collaboré financièrement et par leur travail à l’élaboration de ce rapport. « La société civile a participé à l’enrichissement de ce rapport», a-t-il précisé en rappelant que des rencontres régionales ont eu lieu avec les représentants d’associations locales et nationales. Pour lui, les conclusions tirées de ces rencontres sont multiples. Entre autres, il y a «nécessité pour le peuple marocain de réaliser ces OMD ».
Ahmed Lahlimi a, par ailleurs, indiqué que le Maroc connaissait une crise sociétale et financière, ainsi qu’un déficit de développement égal à 2,2% lorsque les Objectifs du Millénaire ont été fixés il y a 20 ans de cela. « Pourtant, il s’est engagé avec volonté dans le sens de la réalisation de ces OMD», a-t-il également noté en faisant remarquer que cette volonté s’est concrétisée à travers l’élargissement du champ d’intervention des collectivités locales et l’encouragement de l’entrepreneuriat qui a permis la relocalisation de l’économie marocaine, notamment vers des régions défavorisées. Ceci d’autant plus que « le pourcentage du budget de l’Etat consacré aux domaines sociaux dépasse les 50%», a-t-il précisé.
Ahmed Lahlimi a, d’autre part, précisé que le taux de croissance national a doublé, et ce, malgré la crise économique mondiale. « Le Maroc a tenu devant la crise mondiale. Le taux de croissance agricole est passé à 4,6%. Le volume des investissements internes était de l’ordre de 24% pour atteindre 36% aujourd’hui. Le revenu par ménage s’est accru de 4,2% tandis que le pouvoir d’achat des familles a augmenté pour atteindre 3,5% », assure-t-il. Si l’agriculture a pu supporter le coût de la crise, l’impact sur les exportations et le tourisme était notable. « Cela nous a fait perdre 0,9% de taux de croissance », conclut-il.
Par ailleurs, Lahlimi a recommandé à ce que l’INDH ne reste pas un « projet », mais se transforme en une stratégie nationale globale. « Il faut y avoir un cadre global de développement humain, et non pas sectoriel », s’est-il exclamé.
Pour ce qui est de l’enseignement, il a souligné que cette « cause » concerne l’Etat, les parents d’élèves et les enseignants.