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Organisée par le Laboratoire des études et recherches en sciences criminelles et administratives de la Faculté des sciences juridiques, économiques et sociales de Marrakech, cette rencontre s'inscrit dans le cadre de la célébration de la Journée internationale des droits de l'Homme.
Elle vise à souligner l’importance de la gouvernance dans la gestion des affaires publiques, à évaluer l’efficacité des institutions de protection des droits et libertés, et à mettre en avant le rôle des universités dans la promotion d'une vie publique éthique.
Cette conférence a permis de passer en revue les avancées majeures du Maroc en matière de droits humains et les initiatives visant à renforcer les droits politiques, économiques et sociaux, faisant de l’expérience marocaine un modèle prisé à l’échelle internationale.
Les intervenants ont, ainsi, insisté sur la nécessité de consolider l’indépendance et la coordination entre les instances de gouvernance, de réviser les mécanismes de renouvellement des élites et des compétences et d’améliorer leur capacité à intégrer les différences sociétales.
Ils ont également appelé à institutionnaliser les droits et libertés au niveau territorial, à assurer la complémentarité entre les institutions consultatives, les pouvoirs législatif et exécutif, et à développer les compétences des agents publics pour rehausser la performance institutionnelle et améliorer la qualité des services.
Par ailleurs, les participants ont mis en avant le rôle clé des institutions nationales, législatives et judiciaires, ainsi que celui de la société civile, dans la protection des droits humains, la garantie des libertés, et l’adaptation aux exigences nationales et internationales à travers l’adoption de lois reflétant l’attachement du Maroc aux principes universels des droits humains.
Dans une déclaration à la MAP, Abdelkrim Bakhnouch, directeur du Laboratoire des études et recherches criminelles et administratives, a précisé que cette conférence a permis d’explorer l’évolution des droits et libertés, notamment depuis la création du Conseil consultatif des droits de l’Homme en 1990 et des tribunaux administratifs au Maroc.
La Constitution de 2011, a-t-il expliqué, représente une étape fondamentale dans ce processus, consacrant la constitutionnalisation de plusieurs institutions dédiées aux droits humains et libertés, notamment le Conseil national des droits de l’Homme, le Conseil de la concurrence et l’Institution du Médiateur du Royaume.
Cette conférence a également abordé divers thèmes, tels que "Les normes internationales sur l'indépendance des institutions nationales des droits de l'Homme" et "La gestion du changement dans les universités et la question de la gouvernance".
Il a été, également, question du "Rôle de la gouvernance économique dans la régulation de la concurrence et des initiatives", et "L'architecture institutionnelle dans la Constitution marocaine et la gouvernance des droits de l'Homme".