-
Divorcée depuis 10 ans, elle est contrainte de rembourser 600.000 euros de dettes de son ex-mari
-
Il installe un manège dans son jardin pour ses petits-enfants, mais ça pourrait lui coûter cher
-
Aux Etats-Unis, les adeptes du télétravail ne veulent pas revenir en arrière
-
Un entrepreneur américain coincé dans un robot-taxi qui se met à tourner en rond
-
Un restaurant anglais relance les hostilités contre la pizza à l'ananas
C'est la raison pour laquelle ce poisson intéresse depuis longtemps les spécialistes du monde entier. Leur première rencontre avec le coelacanthe fut impromptue. C'était en 1938, et la communauté scientifique croyait l'animal éteint. Seulement, aucun autre spécimen n'a été repéré pendant près de 40 ans. Il a fallut attendre les années 70/80 pour en croiser quelques-uns au large des Comores. Cet événement, gravé sur la pellicule, a permis aux chercheurs d'étudier l'espèce pendant près de 21 ans en l'absence de spécimen vivant.
Mais une équipe de scientifiques allemands et français vient de réaliser une nouvelle observation de l'animal préhistorique. Armés d'un véhicule télécommandé, ils ont réussi à suivre un groupe de coelacanthes sur une distance de 8 km le long de la Grande Comore, île de l'océan Indien. Maniable, le robot a épié les poissons jusque dans les cavités où ils logent. En ressortent des images (filmographiques et photographiques), dont BBC News publie quelques morceaux choisis.
Grâce à elles, on connaît mieux ce «fossile vivant». Logés dans les paysages escarpés des volcans maritimes, les coelacanthes vivent la nuit par 500 mètres de profondeur où ils se nourrissent, et se reposent le jour dans des cavités entre 170 et 240 mètres de fond. Ils sont quelque 300 à 400 espèces à habiter les côtes de la Grande Comore. On ne leur connaît pas d'autres prédateurs que les filets des pêcheurs. Ils sont néanmoins sensibles au réchauffement climatique, puisqu'ils ne tolèrent pas une eau à plus de 22 degrés.