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Le thème principal choisi pour cette rencontre porte sur : « La recherche scientifique et le développement technologique dans le monde arabe et leurs perspectives au service du développement durable ».
Pour approfondir les débats et enrichir les discussions sur les causes du retard enregistré en matière de développement technologique et de recherche scientifique dans le monde arabe mais également sur les moyens pour s’en sortir, les participants à ce colloque se sont penchés sur une série de sous- thèmes à savoir : « Quelle stratégie arabe complémentaire pour la promotion de la recherche scientifique et l’acquisition de la technologie ? », « Le rôle de l’ingénieur arabe dans le contexte des nouveautés de la recherche scientifique et du développement technologique mondial », et « Les perspectives de la recherche scientifique et du développement technologique arabes en relation avec le développement durable ».
L’objectif de ce colloque scientifique consiste à engager une réflexion sur les moyens à même de permettre de relever les grands défis auxquels le monde arabe se trouve confronté à l’heure actuelle et surtout, de lui permettre d’être au diapason de la révolution scientifique et technologique que traverse le monde actuellement, laquelle agit sur les orientations de développement et de progrès pour l’ensemble des peuples.
Selon les organisateurs, l’un des défis majeurs que les pays arabes sont, plus que jamais, appelés à relever étant de parvenir conjointement à mettre en place une stratégie technologique arabe « globale », « homogène », « claire » et « efficiente » et qui sera fondée essentiellement, sur la connaissance et la recherche scientifique et ce, pour une amélioration efficiente de la productivité des différentes industries.
Une telle entreprise ne serait aisée que par un recours « rationnel » et « exemplaire » aux capacités et aux compétences ainsi que par un usage optimal des résultats des expertises arabes dans le domaine de l’ingénierie.
Les intervenants à ce colloque scientifique ont, dans ce contexte, plaidé en faveur de l’octroi davantage d’intérêt aux chercheurs arabes, notamment ceux installés, depuis des années, dans des pays étrangers. Le but étant de solliciter leurs expertises et surtout, de tirer profit des expériences qu’ils ont pu accumuler durant de longues années de recherches au sein de prestigieuses institutions et universités étrangères spécialisées.
Pour eux, il est temps de rattraper le retard enregistré dans ce domaine, à travers l’encouragement du secteur privé à contribuer au financement de la recherche scientifique et ce, aux côtés des fonds publics alloués à la recherche scientifique et qui demeurent, jusque-là, « insignifiants ».
C’est dans ce sens, qu’ils ont estimé indispensable de doter les instituts de recherche dans le monde arabe davantage d’autonomie, tout en veillant à la diversification de leurs sources de financement, se disant, en outre, en faveur de l’établissement de liens de contact directs entre ces établissements spécialisés et les entreprises arabes, de manière à ce que ces dernières puissent tirer profit des résultats de la recherche notamment celles les plus récentes.
Ils ont tenu à souligner aussi la nécessité de hisser la recherche scientifique au rang des priorités au sein des universités et des centres spécialisés arabes, tout en veillant à orienter les recherches vers des domaines jugés prioritaires et indispensables au développement des pays arabes.
En résumé, l’ensemble des participants à ce colloque ont conclu qu’il ne peut y avoir de recherche scientifique réussie et efficiente dans les pays arabes sans l’existence d’une réelle volonté politique des pouvoirs publics et à encourager ce secteur, dont le rôle demeure de taille pour la conception de stratégies et de plans de développement « clairs » avec des objectifs bien définis.