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Or ce type de réponse virologique, défini par l'indétectabilité de la charge virale, est le critère essentiel permettant de considérer ces patients comme guéris. Il y a donc là un espoir important pour les malades qui ne répondent plus aux traitements de référence.
Selon une étude menée sur 115 patients par John G. McHutchison et ses collaborateurs (Duke Clinical Institute de Durham, Caroline du Nord), l'association de ce nouvel antiviral aux autres traitements, a permis d'obtenir une proportion jusqu'à trois fois plus élevée de RVS. Sachant que les non-répondants aux traitements de première intention ne répondent que rarement à un second traitement, c'est là pour les auteurs un facteur très encourageant.
Rappelons que l'infection chronique par le virus de l'hépatite C (VHC) de génotype 1 peut entraîner des problèmes hépatiques graves, dont le cancer du foie et la cirrhose. Cette infection est ainsi la première cause de transplantation hépatique en Europe. Plus de 360.000 patients souffrent d'hépatite C en France. Ils sont 170 millions dans le monde .