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C’est l’annulation du scrutin de l’arrondissement de Ménara, dans la ville de Marrakech qui est depuis hier sous les feux des projecteurs médiatiques. Et pour cause ! Par cette annulation, la nouvelle et jeune maire de Marrakech, Fatim-Zahra Mansouri, élue sur la liste additionnelle du PAM, perd son siège. Toutes les listes en lice sont donc annulées et parmi elles celle où figure, en deuxième position, Hamid Narjisse, membre dirigeant du Parti Authenticité et Modernité et proche parent de Fouad Ali Himma.
C’est un recours de la tête de liste FFD, dans l’arrondissement de Menara qui a tout déclenché pour aboutir, au final, à l’annulation du scrutin. « Ce que j’ai vécu le jour du vote est tout simplement choquant et grave pour l’avenir de notre démocratie. Nous avons retrouvé des bulletins de vote valides et cochés, à l’intérieur de poubelle sur la voie publique. Nous avons également en notre possession des procès-verbaux de bureaux de vote où le candidat FFD avait par exemple 100 voix. Ces mêmes voix n’étaient plus que trois, une fois les PV parvenus au bureau de vote central », dénonce Rabii Kaoutiri, tête de liste du FFD.
Le recours a donc été déposé contre l’autorité pour irrégularités commises. Ceux et celles du FFD mettent en cause les scrutateurs présents dans les bureaux de vote. « Ce ne sont pas des professionnels. Ils ont mis en danger l’intégrité du scrutin. Nous ne mettons pas en cause tel ou tel parti politique. En fait, à travers le recours que nous avons déposé, nous visons l’adoption de nouvelles méthodes de travail qui rompent avec les pratiques du passé », soutient Rabii Kaoutiri.
Au PAM, on s’abstient pour l’heure de tout commentaire. Une procédure d’appel serait en cours pour les trois cas d’invalidation qui ont frappé le parti aux destinées duquel préside Mohamed Cheikh Biadillah.
Le feuilleton électoral ne fait que commencer. A Marrakech –Menara, Kelaat Sraghna et Es-Saada, l’invalidation de l’opération électorale ne sera effective qu’après épuisement de toutes les voies de recours. « Les candidats peuvent aller jusque devant la cour suprême. Une fois le jugement définitif, le ministère de l’Intérieur dispose d’un délai de trois mois pour organiser de nouvelles élections », conclut une source proche du département que dirige le tandem Chakib Benmoussa et Saad Hassar.