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Le groupe dépose les armes et va participer au processus politique conduisant aux élections de janvier prochain, d'après le conseiller du gouvernement Sami al-Askari, qui participait à la rencontre. En échange, le Premier ministre irakien Nouri-al-Maliki a promis d'agir pour la libération des membres du groupe détenus par les Américains.
Laith al-Khazali, un membre clé du groupe, a été libéré en juin dans le cadre de la réconciliation nationale recherchée par le gouvernement irakien. Il est soupçonné d'avoir organisé avec son frère Qais une attaque contre le quartier général du gouvernement régional à Karbala, attentat qui avait coûté la vie à cinq soldats américains en janvier 2007. Par ailleurs, un attentat à la voiture piégée à un point de contrôle de la police a fait au moins trois morts lundi dans une ville à majorité sunnite de la province d'Anbar, à l'ouest de Bagdad, a annoncé un responsable de la police. Il s'agit du septième attentat en deux semaines dans la province d'Anbar, faisant un total d'au moins 24 morts depuis le 20 juillet. La voiture piégée a explosé à un point de contrôle de la police à Saqlawiyah, à 75 kilomètres de Bagdad. Selon un responsable de la police de la ville proche de Fallujah, parlant sous condition d'anonymat, les trois morts sont des civils, et trois policiers se trouvent parmi les sept blessés. L'attentat est survenu au lendemain d'une autre attaque à la voiture piégée, qui a fait au moins cinq morts et 20 blessés dimanche sur un marché à Haditha, toujours dans la province d'Anbar. La province d'Anbar était l'un des secteurs les plus dangereux d'Irak avant que les chefs tribaux sunnites de la province ne s'allient aux forces américaines contre Al-Qaïda en Irak. Sept Irakiens, dont deux soldats et un policier, ont été tués et 40 blessés lundi dans une série d'attaques à la bombe et à la voiture piégée dans plusieurs villes d'Irak, a indiqué la police. Deux personnes, dont un policier, sont mortes dans un attentat à la voiture piégée dans la ville sunnite de Falloujah, à 50 km à l'ouest de Bagdad, selon le commandant de police Khaled Mohammad.
Cet attentat, qui visait un point de contrôle dans le nord de la ville, a également blessé sept personnes dont trois policiers, a-t-il précisé.
Dans l'ouest de Mossoul, à 370 km au nord de Bagdad, deux militaires ont été tués et quatre blessés par l'explosion de deux bombes placées sur le bord de la route au passage de leur patrouille, a précisé la police.
En outre, un pèlerin chiite a péri et deux autres ont été blessés dans une attaque à la voiture piégée à Iskandariyah, à 40 km au sud de Bagad, selon la même source.
Dans la province de Babylone, au sud de Bagdad, deux bombes, dont une placée près du fameux site archéologique, ont explosé au passage de deux bus faisant deux morts et 27 blessés dont sept dans un état critique, a indiqué la police. Le bilan des victimes des violences en Irak a nettement diminué en juillet avec 275 morts par rapport à juin qui avait été, avec 437 victimes, le mois plus sanglant du 1er semestre, selon des chiffres officiels.
Selon ces chiffres obtenus auprès des ministères de la Défense, de l'Intérieur et de la Santé, 223 civils, 40 policiers et 12 soldats ont été tués en juillet. En plus, 975 civils, 93 policiers et 35 soldats ont été blessés.