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Les faits remontent au 23 juin dernier. «Vers 13h00, j’étais en train de jouer au foot avec des amis et des gens du quartier quand à un certain moment, le ballon a dépassé le mur du terrain de foot. En allant le chercher, un individu en civil a refusé de me donner la balle et m’a poussé. Tout à coup, trois personnes ont surgi et l'une d'entre elles m’a mis des menottes. C’est à ce moment que j’ai réalisé qu’il s’agissait de policiers», relate cet électricien et père de famille. Avec violence, les trois hommes ont emmené le jeune homme à l’intérieur du terrain : « Ils m’ont mis à terre et c’est alors que j’ai reçu un coup à l'œil gauche avant d’être frappé sur les côtes et à l'arrière du crâne», se souvient-il avant d’ajouter : «Ils m'ont violement battu. J'ai pensé que j'allais mourir». Ces cris ont alerté de nombreux voisins qui sont restés les bras croisés. «Je les ai suppliés d’arrêter puisque je n’avais rien fait mais ils ne semblaient pas entendre mes supplices. Ça a duré une heure». La suite, Taha ne s’en souvient plus puisqu’il s’est évanoui. Une ambulance l’a transporté à un hôpital de la métropole où on lui a délivré un certificat médical attestant qu’il a subi des blessures. «Il était plein de sang et incapable de bouger. C’est honteux que des policiers lui fassent ça et gratuitement», confie un ami de Taha. Le jeune homme a eu 20 jours d'incapacité totale de travail (ITT). Pour l'avocat de la victime, il n'y a pas de doute : «On est devant une agression gratuite sans aucun fondement, assure-t-il. Ce sont des violences inadmissibles».