Autres articles
-
4 millions de tonnes de déchets textiles jetés chaque année au Brésil
-
L'industrie de la musique s'attaque aux dérives de l'IA
-
Elevage: Le recours aux antibiotiques pourrait croître de 30% d'ici 2040
-
Au Pakistan, des glaciers artificiels pour alimenter les vallées en eau
-
Une start-up tunisienne transforme les grignons d'olives en énergie
Le procès d'un chasseur ayant abattu une louve dans les Hautes-Alpes en décembre dernier s'est ouvert jeudi 18 février au tribunal correctionnel de Gap. Une amende de 1.500 euros a été requise contre le chasseur accusé de destruction d'un animal non-domestique appartenant à une espèce protégée.
Plus d'un millier d'éleveurs ont manifesté leur soutien au prévenu devant le tribunal de Gap où son procès s'est ouvert jeudi. Ils réclament le droit à se protéger des loups et des moyens de défense efficaces contre le canidé. Mais lors de l'audience, le procureur de la République, Rémy Avon, a estimé que le chasseur, surpris par les gardes-chasse à Esparron lors d'une battue aux sangliers, "a délibérément tiré sur cette louve alors qu'elle ne représentait aucun danger pour lui". Le magistrat a lui aussi souligné que "ce n'est pas un éleveur qui a défendu ses bêtes". Si le prévenu, âgé de 34 ans, encourt six mois d'emprisonnement et 9.000 euros d'amende, le procureur a requis une amende de 1.500 euros ferme. Estimant que le chasseur ne pouvait pas non plus être considéré comme "un braconnier parti pour se faire un loup", le procureur a également requis le retrait de son permis de chasse et l'interdiction de le repasser pendant trois ans. A la barre, le jeune homme a évoqué un acte d'autodéfense lié à l'effet de panique. Lors de sa garde à vue, en décembre dernier, il avait déjà assuré avoir tiré après avoir été "surpris par l'arrivée du loup". Neuf associations de protection de l'environnement telles que France Nature Environnement ou Ferus, se sont par ailleurs constituées parties civiles et réclament des dommages et intérêts.
Plus d'un millier d'éleveurs ont manifesté leur soutien au prévenu devant le tribunal de Gap où son procès s'est ouvert jeudi. Ils réclament le droit à se protéger des loups et des moyens de défense efficaces contre le canidé. Mais lors de l'audience, le procureur de la République, Rémy Avon, a estimé que le chasseur, surpris par les gardes-chasse à Esparron lors d'une battue aux sangliers, "a délibérément tiré sur cette louve alors qu'elle ne représentait aucun danger pour lui". Le magistrat a lui aussi souligné que "ce n'est pas un éleveur qui a défendu ses bêtes". Si le prévenu, âgé de 34 ans, encourt six mois d'emprisonnement et 9.000 euros d'amende, le procureur a requis une amende de 1.500 euros ferme. Estimant que le chasseur ne pouvait pas non plus être considéré comme "un braconnier parti pour se faire un loup", le procureur a également requis le retrait de son permis de chasse et l'interdiction de le repasser pendant trois ans. A la barre, le jeune homme a évoqué un acte d'autodéfense lié à l'effet de panique. Lors de sa garde à vue, en décembre dernier, il avait déjà assuré avoir tiré après avoir été "surpris par l'arrivée du loup". Neuf associations de protection de l'environnement telles que France Nature Environnement ou Ferus, se sont par ailleurs constituées parties civiles et réclament des dommages et intérêts.