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Toutes les conditions étaient réunies pour garantir un plein succès à l’inauguration de ce stade, un véritable bijou qui s’ajoute à l’infrastructure sportive dans notre pays. Seule fausse note de la soirée est le comportement de certaines énergumènes qui ont envahi à maintes reprises l’aire du jeu. Une conduite inacceptable et l’on se demande si les stadiers peuvent faire l’affaire face à des supporters surexcités dont seul l’uniforme officiel parvient généralement à calmer les ardeurs.
Le public, venu en grand nombre, a pu suivre en lever de rideau la partie qui a mis aux prises l’IRT, nouveau locataire de ce grand stade, et l’équipe B de l’Atletico. Cette partie s’est soldée sur une issue de parité, avec des Tangérois qui marquent en premier suite à une réalisation de Hamza Falihi (23è mn). Les Madrilènes sont parvenus à égaliser en seconde période (51è mn) par l’intermédiaire de leur capitaine Francisco Regalon Cerezo (51è mn).
Le second match a opposé le Raja, leader du championnat national, à l’Atletico, sixième de la Liga. Les Espagnols se sont contentés de dérouler devant des Verts qui ont fait figure de Petit Poucet, scellant le sort de cette explication sur le score de 3 à 1 : Forlan en deux temps (12è et 48è mn), alors que le troisième but (53è mn) a été signé par un défenseur rajaoui contre son camp qui voulait détourner un tir de l’international uruguayen. L’unique but des Casablancais a été signé Berrabeh à la 35è mn.
Le match Raja-Atletico a été riche en leçons. La première, c’est que cela fait longtemps qu’un club du terroir n’avait donné la réplique à un sacré morceau du football européen. L’Atletico a montré les limites terribles de la meilleure équipe du cru. On avait l’impression que les Verts se produisaient sur un champ interminable, éprouvant toutes les peines du monde à pouvoir se positionner sur l’aire du jeu. Ils étaient complètement déboussolés, ne sachant que faire d’un ballon qui paraissait trop lourd pour leurs jambes. Des joueurs qui gâchent chaque balle touchée, à commencer par Alloudi et Aboucharouane qui se sont, certes, mis plein les poches, mais complètements vidés footballistiquement.
L’Atletico nous a montré pourquoi les joueurs marocains ne s’exportent plus en Europe. Le haut niveau les dépasse et il est tout à fait normal de voir certains pros regagner le bercail, comme l’armada de crampons wydadis (Allaoui, Allioui, Kabous, Berrabeh, Benkejjane…). Une réalité que d’aucuns cherchent à occulter, à vouloir prêter plus de valeur et d’intérêt aux joueurs locaux. Et il est donc logique de voir tout sélectionneur fonder l’ossature du Onze national sur des joueurs évoluant sous d’autres cieux. Eric Gerets a voulu faire l’exception, mais il s’est vite rendu compte qu’il faudrait procéder autrement, multipliant ces derniers temps ses déplacements en Europe pour dénicher des éléments susceptibles de renforcer les rangs de l’équipe du Maroc.