-
Avancement de 10.393 fonctionnaires de police au titre de l’exercice 2024
-
Facultés de médecine : Le nombre de places pédagogiques en hausse de 88% en 2024
-
Signature d'un mémorandum d’entente entre les Universités Moulay Slimane et Chang'an de Chine
-
2024, l’une des “pires années” pour les enfants dans les zones de conflit
-
Inauguration à Taza du centre social "Al Amal" au profit des personnes aux besoins spécifiques
Cette fois-ci, ce sont cinq personnes qui ont péri, mercredi 23 septembre, au niveau de la province de Chichaoua, dans un accident de la route sanglant et dramatique, survenu sur l’un des axes routiers les plus meurtriers du Royaume, à savoir la route nationale 8 assurant la liaison entre Marrakech et Agadir, en passant par Chichaoua.
L’accident qui a fait également 35 blessés, dont l’état de santé de cinq a été qualifié de grave, s’est produit à hauteur de la commune rurale de M’Zoudia à une cinquantaine de kilomètres de Marrakech. A l’origine, une erreur humaine qui s’est avérée encore fatale. Selon des sources fiables, le drame s’est produit lorsqu’un autocar de transport public en provenance de Taroudant et à destination de Casablanca et une voiture roulant dans le sens inverse sont entrés en collision. Et d’ajouter que le dépassement irrégulier qu’aurait effectué le conducteur du véhicule léger serait à l’origine de l’accident. Pour que les opérations de secours se déroulent dans des conditions optimales, les autorités locales de Chichaoua se sont déplacées aussitôt sur les lieux. L’acheminement des blessés vers l’hôpital Ibn Toufaïl de Marrakech n’a pas été possible sans la mobilisation par les services de la Protection civile d’importants moyens logistiques et humains.
Par ailleurs, 5 personnes ont trouvé la mort dans un autre accident de la circulation survenu le 22 septembre sur une route menant à Salé-Al Jadida. Quatre personnes ont été également blessées (deux dans un état grave) dans cet accident qui serait dû à l’excès de vitesse.
400 décès en juillet
Plus de 400 personnes ont trouvé la mort dans des accidents de la route durant le mois de juillet dernier, en augmentation de 2 pc par rapport au même mois de l’année 2008, a indiqué Benacer Boulaâjoul, chef de la division des Etudes et systèmes d’information au Comité national de prévention des accidents de la circulation (CNPAC).
Le mois de juillet 2009 a enregistré, à lui seul, plus de 6.800 accidents, un nombre en augmentation de 6 pc par rapport à la même période de l’année précédente, a précisé Boulaâjoul dans une déclaration à la deuxième chaîne de télévision nationale (2M), diffusée mercredi dans son journal du soir.
“On enregistre pratiquement onze morts par jour et ce chiffre augmente à treize durant la période des vacances estivales”, a regretté le responsable.”
Selon le responsable, les causes de ces accidents demeurent multiples, mais le facteur humain reste le plus prépondérant.
Une étude réalisée par le CNPAC démontre que l’infrastructure a un rôle déterminant dans ces accidents surtout en milieu urbain, a poursuivi Boulaâjoul, soulignant que ce facteur peut aider à encadrer le comportement des usagers de la route.
Les zones enregistrant le plus d’accidents
Le ministre de l’Equipement et des Transports,.Karim Ghellab a affirmé que son département a réalisé, à travers le CNPAC, une étude sur les zones enregistrant un grand nombre d’accidents dans le périmètre urbain.
Dans une déclaration à la presse avant la réunion, mercredi, du Conseil de gouvernement, Ghellab a indiqué que l’étude qui se veut une contribution à la réduction des accidents de la circulation, concerne, dans un premier temps, Casablanca et Fès, ajoutant que des études sont actuellement en cours concernant d’autres villes.
Le ministre a incité les Conseils communaux à tenir compte des résultats des études réalisées par le ministère dans le domaine des accidents de la circulation et à les intégrer dans les projets de mise à niveau de l’infrastructure routière en milieu urbain. Il a également incité à prendre en compte le guide de la signalisation pour contribuer à endiguer ce fléau.
S’agissant du Code de la Route, Ghellab a indiqué que le ministère a reçu des propositions de la part de plusieurs syndicats, soulignant qu’elles seront étudiées et que des réunions de négociation seront tenues avec les syndicats avant de soumettre le texte à la chambre des Conseillers pour son adoption.
Chaque année au Maroc, plus de 4000 personnes périssent dans des accidents de la circulation, en raison notamment du non respect du code de la route et de l’état de certaines routes.