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Expert en explosifs, ce présumé jihadiste âgé de 34 ans et dénommé Manuel Pierre Angelo, alias Ibrahim, a servi dans l’armée française d’où il a été radié après sa radicalisation. En novembre dernier, il a été assigné à résidence surveillée après les attentats de Paris, ce qui signifie qu’il était interdit de quitter le territoire français.
Mais le mystère à élucider est celui-ci : comment ce suspect qui transportait dans ses bagages des armes blanches (5 couteaux et un sabre), des treillis militaires et une petite bonbonne de gaz a-t-il pu prendre l’avion reliant Nantes à Fès sans avoir été repéré ni inquiété par les services de sécurité français ?
Les perquisitions effectuées par les éléments du Bureau central d'investigations judiciaires (BCIJ) à son domicile à Sefrou ont également débouché sur la saisie de livres religieux et d’autres portant sur l’entraînement militaire et le maniement des armes.
Par ailleurs, le BCIJ a réussi à démanteler, ce lundi, une cellule terroriste en lien avec l'organisation dite « Etat islamique », composée de cinq extrémistes qui s'activaient dans la ville de Smara et les régions de Belfaâ et Aït Amira relevant de la province de Chtouka Aït Baha.
Selon un communiqué de presse relayé par la MAP, les membres de cette cellule terroriste planifiaient de rallier les camps de "Daech" sur théâtre syro-irakien avant de se raviser et d'opter pour les rangs de l'organisation en Libye via la Mauritanie avec l'aide de trafiquants actifs dans la région, indique un communiqué du ministère de l'Intérieur.
L'enquête préliminaire a révélé que cette cellule entendait déclarer le "Jihad" dans le Royaume et l'un de ses membres était en train de confectionner une bombe artisanale en utilisant une cocote minute pour perpétrer une opération terroriste ciblant des lieux publics de grande affluence, selon la même source.
Les mis en cause seront déférés devant la justice dès la fin de l'enquête menée sous la supervision du parquet général compétent, précise le communiqué.
Il convient de rappeler que le BCIJ avait démantelé en février dernier une bande terroriste composée de 6 membres et dont le chef envisageait d’utiliser le butin du vol de bijouteries à Dakhla, pour rejoindre Daech sur la scène syro-irakienne afin d'acquérir une expérience de combat avant de retourner au Maroc pour y mener des opérations destructrices.
Les efforts consentis par les services secrets ont abouti également au démantèlement d’un autre réseau terroriste en février dernier à El Jadida composé de dix membres, dont un ressortissant français.
L'expertise scientifique réalisée par les services compétents sur les produits suspects saisis lors du démantèlement de ce réseau a dévoilé qu'ils comportaient des substances toxiques et biologiques mortelles.
T. Mourad