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Le week-end dernier, la polémique autour de «Much Loved» a pris une tournure dangereuse, quand l’un des acteurs du film, qui campe le rôle d'un Saoudien, a été agressé au couteau, à Casablanca. «Après que je suis sorti d'une radio où je donnais une interview, je suis passé près du secteur où j'habite. J'ai été surpris par quelqu'un qui n'était pas du coin», raconte-t-il à ChoufTV. «Il m'a demandé si c'était moi qui étais passé à la radio ; je pensais qu’il me poserait des questions sur le film, donc j’ai dit oui ». Il a alors cherché à m’immobiliser et a voulu me balafrer avec son couteau mais j’ai réussi à éloigner mon visage. Il m’a accusé de nuire à l’image du Maroc», explique l'artiste qui a été touché par le couteau au cou, avant d’expliquer que «Le film porte un message, dénonce la prostitution et appelle à la combattre et il ne faut pas s’arrêter au vocabulaire».
Cette agression survient quelques jours à peine après les menaces de mort proférées à l’encontre de Loubna Abidar de la part d’extrémistes. «Imaginez un étranger qui appelle vos parents pour leur dire que leur fille va mourir. C'est seulement du cinéma, du cinéma. Les gens qui nous appellent au téléphone pour m'insulter moi et mes parents, je ne sais pas comment ils ont fait pour avoir notre téléphone. C'est honteux», écrivait Loubna Abidar sur son compte Twitter, la semaine dernière.
Rappelons que ce n’est pas la première fois qu’un comédien marocain est menacé de mort pour un rôle qu’il a campé à l’écran. Said Bey avait lui aussi fait l’objet de menaces de mort, en raison du rôle qu’il a joué, aux côtés de son compatriote Rafik Boubker, dans le film «Son of God» du réalisateur américain Christopher Spencer.
«Les gens font l’amalgame entre Son of God et Exodus du réalisateur britannique Ridley Scott», regrette l’acteur marocain, en précisant que son rôle dans le nouvel opus de Spencer ne porte aucunement atteinte à la religion. «Mon fils est venu me dire qu’il a appris, via son ami, que j’étais menacé de mort», s’indigne Saïd Bey.