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Une réalité criante : L’économie du pays dépend pour l’essentiel du bon vouloir de la pluviométrie, 40% de la population est encore analphabète et 15% des habitants vivent sous le seuil de pauvreté. Des chiffres qui se passent de tout commentaire. A cela il faut ajouter le prix du ticket qui, à l’instar d’autres pays, ne sera pas à la portée des bourses moyennes. Ainsi seule une frange de la société, la plus nantie du reste, peut emprunter le TGV.
Une question qui s’impose : est-ce vraiment une priorité ? Loin s’en faut. Tous ces milliards, beaucoup moins même, auraient pu servir à restructurer de façon radicale l’ensemble du transport ferroviaire au Maroc et ce, à plusieurs niveaux. A commencer par desservir d’autres régions, notamment celles du Sud par l’extension du réseau ferroviaire. Désenclaver ainsi des régions dont les habitants, « de seconde zone », vivent en reclus. Ensuite, penser à réaliser une infrastructure à même de permettre aux trains d’adopter une vitesse plus performante. Par ailleurs, veiller à ce que les prestations proposées répondent aux attentes des usagers. Et c’est là que le bât blesse. A dire vrai, les services de l’ONCF laissent franchement à désirer. Des retards à tout va, des stations non annoncées, des rames parfois bondées si bien que même la position debout devient intenable (surtout en périodes de fêtes et de vacances), une climatisation inexistante et la liste n’est pas exhaustive. Des requêtes et des doléances qui reviennent comme une litanie mais dont apparemment personne ne se préoccupe. Véritable insulte aux usagers qui ayant payé leur ticket, ont droit à un minimum de respect.
C’est à espérer que les prestations réservées aux «tgvéistes» seront à la hauteur de leurs attentes.