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Cet acte de bravoure lui a dernièrement valu une lettre de reconnaissance du ministre de la Justice et Procureur général du Québec, Bertrand St-Arnaud, soulignant la profonde humanité et la générosité des gestes qu'il a accomplis, tout en honorant son courage et sa détermination. Le 19 février 2011 restera longtemps gravé dans la mémoire de Noureddine Sedfi. Ce jour-là, il avait sauvé la vie d'une dame qui était coincée dans son appartement en flammes, rapporte l'hebdomadaire montréalais +Le Courrier du Sud+ dans sa dernière livraison, soulignant que le ressortissant marocain a reçu plusieurs formations en sécurité.
Dans son interview au Courrier du Sud, M. Sedfi (50 ans) racontait qu'il était avec ses deux filles dans leur appartement du 4e étage de l'immeuble situé au Sud de Montréal lorsqu'une alarme s'est déclenchée. Revenant sur ses différents actes de bravoure, M. Sedfi raconte au journal la scène dans les moindres détails. "J'ai vu la dame, âgée d'environ 70 ans, avec une cigarette. Je voulais lui venir en aide, mais je ne pouvais entrer, car il y avait plusieurs morceaux de verres au sol ainsi que plusieurs bouteilles d'alcool", dit-il, soulignant que, voyant les flammes prendre de l'ampleur, il s'est empressé de trouver un extincteur. "A mon retour, la dame était toujours planquée au même endroit. Je l'ai alors secouée pour qu'elle sorte et j'ai arrosé les flammes qui s'approchaient d'elle, pendant que des gens me criaient de sortir", poursuit M. Sedfi, se rappelant que c'est à ce moment qu'il l'a empoignée et l'a sortie de l'appartement.
Bien que cet acte de civisme ait valu à Noureddine Sedfi des remerciements de la dame et des félicitations de la part de plusieurs locataires le jour même du drame, il n'a jamais revu la dame et n'a jamais connu son identité, selon l'auteur de l'article intitulé +Le Parfait exemple d'un Samaritain+.
Après avoir reçu une lettre du gouvernement du Québec reconnaissant l'acte de civisme qu'il a accompli en 2011, Noureddine Sedfi aimerait que l'image générale des immigrants change dans les médias, écrit le journaliste.