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Nous en sommes à l’entame de la dernière étape avant d’en finir avec le dossier du Sahara pour nous consacrer entièrement au grand projet de développement
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Driss Lachguar préside la réunion du Conseil national de la Chabiba
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Driss Lachguar préside la réunion du Conseil national de la Chabiba
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L’USFP exprime sa grande fierté de la teneur du Discours Royal prononcé à l’occasion du 49ème anniversaire de la glorieuse Marche Verte
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Le Groupe socialiste-Opposition ittihadie interpelle l’Exécutif au sujet de l’avenir du commerce extérieur, des infrastructures sportives, du phénomène des résidus de constructions dans les villes, entre autres
Lors de son Congrès extraordinaire, le parti a décidé de s’engager dans une ligne politique qu’il baptisera «Stratégie de la lutte démocratique». Le parti adoptera le socialisme scientifique comme référence idéologique tout en déclarant tenir compte des caractéristiques propres et du patrimoine culturel du pays. Il renoncera au recours à la violence et à la lutte armée comme moyen d’action et décidera d’exclure tout réseau parallèle. En effet, le nouveau parti s’apprête à représenter une opposition constitutionnelle plutôt que "révolutionnaire", une "opposition constructive" plutôt qu’une opposition de principe, sans renoncer à incarner une gauche marocaine attachée à la consolidation du processus démocratique et porteuse «de tous les espoirs de libération socialiste et progressiste du pays».
Pourtant, et dès 1981, les dirigeants du parti sont arrêtés et les locaux de l’USFP à Rabat fermés suite à la grève du 20 juin. Ces événements de 1981 ont marqué un tournant dans l’histoire du parti. Cette année marque en effet l’apogée du bras de fer entre le parti et le pouvoir mais aussi les prémices d’une scission au sein de la formation. Deux années plus tard, c’est le revirement. Abderrahim Bouabid et Abdelouahed Radi participent au gouvernement de coalition mené par Karim Elamrani de novembre 1983 à avril 1985.
Le parti revient au gouvernement, qu’il dirige en la personne d’Abderrahman Youssoufi, en mars 1998. Et après le retrait de Youssoufi, Mohamed Elyazghi devient Premier secrétaire en 2005 et démissionne deux ans plus tard, en 2007. Au VIIIe Congrès, en 2008, Abdelouahed Radi devient, à son tour, Premier secrétaire avant de passer le flambeau à Driss Lachguar, à partir de 2012.
Dates clés
1959 : Création de l'Union nationale des forces populaires.
1972 : Rupture de la Commission administrative de l'UNFP avec l'aile syndicaliste et choix assumé de l’action politique et démocratique. L’UNFP demande l’élection au suffrage universel d’une assemblée nationale constituante.
1973 : Après l’envoi de colis piégés à Mohamed Elyazghi et Omar Benjelloun, de nombreux militants de l’UNFP seront également traduits devant le Tribunal militaire de Kénitra pour atteinte à la sécurité de l’Etat.
1975 : “Choix démocratique”. Congrès extraordinaire qui désigne Abderrahim Bouabid, Premier secrétaire du parti. Changement de nom en USFP.
1975 (le 18 décembre) : Assassinat à Casablanca d’Omar Benjelloun, un des principaux fondateurs du Parti, de ses organes de presse et animateur de l’action pour démocratiser la Centrale syndicale (UMT), par la Chabiba islamiya.
1975 (le 21 décembre) : Création de la Jeunesse Ittihadia.
1981 : (le 20 juin) : Hausses vertigineuses des prix des denrées de première nécessité. Grève générale réprimée durement à Casablanca. Les responsables des deux organisations (USFP et CDT) sont arrêtés et leurs locaux assiégés. La presse de l’USFP ("Al Moharrir" et "Libération") est interdite.
1981 : (le 5 septembre) : le Bureau politique de l’USFP rejette publiquement par un communiqué l’acceptation par le Maroc de l’organisation d’un référendum d’autodétermination au Sahara (résolution qui avait été adoptée à Nairobi par le Sommet de l’Organisation de l'unité africaine (OUA): Arrestation du Bureau politique de l’USFP, avec à sa tête Abderrahim Bouabid, Mohamed Elyazghi et Mohamed Lahbabi.
Phase préparatoire et consolidation du dialogue
1984 : Mémorandum présenté à Hassan II par l’USFP contre le plan d’ajustement structurel imposé par le FMI.
1984 : Tenue à Casablanca du IVe Congrès national de l’USFP.
1989 : Tenue du Ve Congrès et demande de révision constitutionnelle.
Phase d’ouverture
1991 : Manifeste démocratique présenté conjointement avec le parti de l'Istiqlal à Feu Hassan II, prônant un rééquilibrage institutionnel.
1992 : Décès d’Abderrahim Bouabid. Abderrahman Youssoufi devient Premier secrétaire de l’USFP, et Mohamed Elyazghi, premier secrétaire adjoint.
1993 : Réactivation du bloc démocratique “la Koutla” (USFP, Istiqlal, PPS, OADP).
1998 : Gouvernement de l’Alternance dirigé par Abderrahman Youssoufi.
2001 : VIe Congrès de l’USFP.
2003 : Démission d’Abderrahman El Youssoufi.
2005 : VIIe Congrès de l'USFP et élection de Mohamed Elyazghi en tant que Premier secrétaire.
2006 : IIe Congrès extraordinaire de l'USFP pour se conformer aux nouvelles clauses du nouveau code des partis politiques.
2008 : Abdelouahed Radi est élu à la tête du parti
2012 : IXe Congrès de l'USFP et élection sur deux tours de Driss Lachguar à la présidence du parti.
Premiers secrétaires
Abderrahim Bouabid, de 1975 à 1992 (17 ans).
Abderrahman Youssoufi, de 1992 à 2003 (11 ans).
Mohamed Elyazghi, de 2003 à 2007 (4 ans).
Abdelouahed Radi, de 2008 à 2012 (4 ans).
Driss Lachguar, à partir de 2012.