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Le principe est simple: de plus en plus, les gouvernements demandent à Twitter l’accès aux données personnelles de ses utilisateurs, ou encore la suppression de tweets. Avec ce rapport de transparence inspiré de Google, qui sera publié deux fois par an, Twitter se contente de pointer du doigt le nombre de requêtes reçues et le nombre de celles qui ont débouché sur une victoire du gouvernement demandeur. Le but: rendre publiques ces demandes pour responsabiliser les gouvernements. «L’un de nos objectifs est d’être fiers de la façon dont nous faisons grandir Twitter», explique dans son annonce le responsable juridique du réseau social.
Le premier rapport de transparence, dévoilé lundi, concerne la période du 1er janvier au 30 juin 2012. Vingt-trois pays y sont listés comme ayant demandé à Twitter de leur transmettre des données d’utilisateurs. Parmi ces pays, les plus gros demandeurs sont les Etats-Unis (679 requêtes), le Japon (98 requêtes), le Royaume-Uni et le Canada (11 requêtes chacun). De nombreux pays, dont la France, ont un nombre de requêtes non précisé, inférieur à 10. Twitter liste aussi six pays où une demande de suppression de tweet a eu lieu – la France en fait partie, mais le réseau social n’a accédé à aucune de ces demandes. Selon Twitter, les demandes de suppression de tweets et de données d’utilisateurs par des gouvernements ou des ayant-droit ont été plus nombreuses sur le premier semestre 2012 que sur toute l’année 2011.
Dans son annonce, Twitter explique que le réseau social a décidé de se lancer dans les rapports de transparence. Mais cette annonce tombe aussi en même temps que la décision d’un juge new-yorkais d’ordonner à Twitter de lui transmettre les données d'un de ses utilisateurs impliqués dans des manifestations du mouvement Occupy Wall Street. Une décision à laquelle s’était déjà opposé le réseau social en mai dernier, et qu’il espère pouvoir contourner à nouveau.