-
Face à l'épidémie mondiale d'obésité, une étude plaide pour une action urgente
-
Face à la montée des eaux : Nauru vend sa nationalité pour financer le déménagement de sa population
-
L'effondrement de l'Amoc, une menace incertaine mais dévastatrice
-
Les entreprises ont versé un montant de dividendes record en 2024 dans le monde
Mercredi dernier, le compte @houstonhospital accessible sur le réseau social Twitter a permis de suivre pendant quatre heures l’opération d’une jeune femme de 21 ans souffrant d’une tumeur bénigne au cerveau. C’est à coup de clichés pris par un photographe présent pour l’occasion, de vidéos issues du microscope opératoire, et de commentaires relatant et expliquant chacune des étapes de l’opération, que le Dr Dong Kim, directeur de l’Institut des neurosciences à Houston, et son équipe ont pu faire partager cette intervention.
De la préparation du bloc opératoire au retrait de la tumeur, en dehors et même à l’intérieur du bloc, le Dr Scott Shepard spécialiste des tumeurs a également répondu aux questions des internautes. “Les médias sociaux sont de puissants outils de communication que nous avons utilisés pour désacraliser une opération du cerveau, souvent source d’anxiété chez les patients”, a déclaré Dr Dong Kim cité par Le Figaro.fr.
Ce même Dr Dong Kim avait déjà retransmis pour la première fois une opération à coeur ouvert en janvier 2011. Et le succès - 5.000 personnes avaient suivi l’opération - a poussé le neurochirurgien à rééditer la semaine dernière le procédé. Mais l’idée est plus ancienne : en 1990 déjà, les premières vidéos d’opérations chirurgicales font leur apparition sur le net. Le Dr Denton Cooley fait figure de pionnier en partageant pour la première fois dans ces années-là, une opération de l’artère coronaire.