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Agés de 32 ans, les deux prévenus dont l'identité ne peut être divulguée en raison du secret de l'instruction, sont deux officiers de l'armée de l'air de grade de lieutenant affectés à la base aérienne de Bizerte, à 60km au nord de Tunis, a précisé le conseil à l'Associated Press. Selon le rapport d'investigation, ils auraient, avec sept autres personnes, "planifié de commettre un attentat contre des officiers américains" lors du passage de ces derniers en Tunisie dans le cadre de la coopération militaire établie entre les deux pays, notamment à l'occasion de manoeuvres militaires conjointes. Leur interrogatoire par le juge a été reporté à la semaine prochaine à la demande des avocats de la défense, a ajouté Me Ben Amor, précisant que les deux militaires faisaient l'objet d'un mandat d'arrêt.
Mais l'avocat assure que "le dossier de l'affaire est vide et ne contient aucune preuve qui étaie l'accusation". "D'ailleurs, la plupart des autres prévenus ont été relâchés après avoir été interrogés par le juge d'instruction", a-t-il affirmé. En juin dernier, un sous-officier affecté à la caserne de Kasserine, dans le sud-ouest du pays, avait été condamné par la 13e chambre criminelle de la cour d'appel de Tunis en vertu de la loi anti-terroriste. Il faisait partie d'un groupe de 22 prévenus accusés notamment d'appartenance à une organisation terroriste, d'appel à la commission d'actes terroristes et de fourniture de produits et équipements à cette organisation. Les peines prononcées à leur encontre allaient de trois à huit ans de prison ferme.
Par ailleurs, dix-neuf personnes, soupçonnées d'appartenir à une organisation islamiste étrangère, ont été condamnées par un tribunal de Tunis à des peines allant de 11 à 14 mois de prison ferme pour "maintien d'une association illégale", a-t-on appris dimanche auprès d'un de leurs avocats Samir Ben Amor.
Les 19 prévenus ont été condamnés samedi en vertu de la loi antiterroriste en vigueur en Tunisie.
Agés pour la plupart de plus de 30 ans, les prévenus étaient accusés d'appartenance au "parti de la libération", une organisation créée en Jordanie et qui prône l'instauration du califat islamique dans le monde arabo-musulman, un système de gouvernance régi par la chariaâ.
Il leur était également reproché d'avoir tenu des réunions non autorisées et de s'être procuré un local à cet effet.
Me Ben Amor a déclaré à l'Associated Press qu'il comptait interjeter appel de ce jugement qu'il a qualifié de "non fondé".
"Il n'y a aucune trace ni aucune preuve matérielle de l'existence du parti en question", a-t-il plaidé estimant que les prévenus étaient jugés "pour leurs idées
AP