-
Le régime syrien perd la ville d'Alep
-
L'Etat belge condamné pour le placement forcé d'enfants métis au Congo pendant la colonisation
-
Gaza compte le plus grand nombre d'enfants amputés par habitant au monde
-
L'Unrwa annonce suspendre la livraison d'aide par un point de passage clé depuis Israël
-
Biden en Angola pour tenir in extremis une promesse à l'Afrique
Le Dr Moaiya Hassanain a précisé que toutes les victimes sont des hommes qui se sont retrouvés pris au piège d’un tunnel creusé près de la frontière avec l’Egypte au moment de la frappe tôt mardi matin.
Dans un communiqué, l'armée israélienne a déclaré que cette frappe a été décidée en représailles d'une attaque au mortier, lundi, sur le sud d'Israël au cours de laquelle, selon plusieurs médias, un soldat israélien a été légèrement blessé.
Selon Tsahal, les militants palestiniens de Gaza ont tiré environ 220 roquettes et obus de mortier sur Israël depuis la fin de l'offensive israélienne sur l'étroite bande côtière le 18 janvier.
Par ailleurs, le Premier ministre israélien est arrivé à Londres. Hier, Benyamin Netanyahou devait s’entretenir avec son homologue Gordon Brown. Mais c’est surtout sa rencontre ce mercredi avec l’émissaire américain pour le Proche-Orient George Mitchell qui retient l’attention. Les deux hommes doivent évoquer la demande répétée du gouvernement américain de voir Israël geler toute colonisation en Cisjordanie occupée et dans la partie orientale d’Al-Qods.
Quelque 285 000 Israéliens vivaient, à la fin de l’année 2008, dans les 121 colonies disséminées en Cisjordanie occupée. C’est le chiffre que donne en tout cas l’organisation pacifiste israélienne La Paix Maintenant qui note une croissance de cette population de 3,5% par rapport à 2007. Pour les six premiers mois de l’année en cours, Yariv Oppenheimer, le secrétaire général de La Paix Maintenant affirme que « 600 nouveaux logements ont été construits. C’est pour cette raison que nous attendons de voir la réalité sur le terrain pour juger si le gouvernement tient sa promesse de geler tous les appels d’offres jusqu’au début de l’année prochaine ».
C’est en effet cet engagement qu’a pris la semaine dernière le Premier ministre israélien pour tenter de faire taire les critiques de plus en plus vives de son allié américain. Le président Barack Obama, en marge d’une rencontre mardi dernier avec son homologue égyptien Hosni Moubarak, a estimé que la décision du chef du gouvernement israélien « constitue un pas dans la bonne direction ».
Un pas seulement dans la mesure où cette suspension des appels d’offres ne concerne pas les projets privés. Surtout, les colons disposent d’ores et déjà d’autorisations accordées par les précédents gouvernements.
Dans son dernier rapport, La Paix Maintenant souligne que la plupart des constructions récentes l’ont été sur la base de permis délivrés il y a parfois plus de 20 ans. Côté palestinien, le bureau chargé des négociations au sein de l’Organisation de libération de la Palestine souligne ce mois-ci, sur son site internet, que « pour les seuls 18 mois qui ont suivi la conférence organisée en novembre 2007 à Annapolis, le gouvernement israélien a lancé 2 300 appels d’offres pour de nouvelles constructions dans les colonies et délivré plus de 2 200 permis de construire. Cela signifie que le nombre de colons pourraient augmenter de 20 000 dans les prochaines années, même si le gouvernement israélien gèle ses appels d’offres à l’avenir ». Une situation qui laisse peu de place pour une reprise des négociations politiques avec l’Autorité palestinienne. L’arrêt total de la colonisation, en Cisjordanie occupée comme à Al-Qods, est en effet la principale exigence des Palestiniens pour reprendre les négociations.