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Sa correspondance à ce propos précise qu’il s’agit des jeunes femmes dénommées Maalouma Morales Di Matous, 22 ans, incarcérée depuis décembre 2015, Najiba Belkassem 25 ans d’origine sahraouie qui a grandi dans la ville espagnole de Huelva séquestrée à Tindouf depuis décembre 2013 et Darja M’barek Salma 26 ans détenue dans les camps depuis janvier 2014.
HRW exprime sa préoccupation quant au sort des trois jeunes femmes auxquelles il est interdit de quitter les camps de Tindouf pour rejoindre le pays où elles résident. L’organisation ajoute que les familles adoptives respectives des trois jeunes femmes et leurs amis en Espagne mènent des campagnes, à travers la presse espagnole et les réseaux sociaux confirmant les droits des trois séquestrées à circuler librement et à communiquer avec qui elles le souhaitent ainsi que le droit de choisir leur lieu de résidence. Cette correspondance de HRW n’a fait état que des trois jeunes femmes, de nationalité espagnole. Ignore-t-elle le cas de centaines d’autres sahraouies séquestrées dans les mêmes conditions et privées des mêmes droits par le Polisario ? N’ont-elles personne pour plaider leur cas ou parce qu’elles n’ont pas une nationalité européenne ?
Ces dénonciations, les volte-face de la Suède et du parti espagnol Podemos qui ont revu leur position, l’un après l’autre sur le dossier du Sahara ne sont pas de nature à satisfaire Mohamed Abdelaziz et ses parrains algériens.
Rappelons que la Suède, après avoir annoncé son intention de reconnaitre la prétendue république sahraouie, est revenue sur ses positions en rejetant cette reconnaissance. Le parti Podemos a, quant à lui, actualisant ses promesses électorales, a dévoilé son programme pour « un gouvernement stable en Espagne ». En prévision de l’officialisation de son alliance avec les socialistes de Pedro Sanchez pour le partage du pouvoir, la formation d’extrême gauche a mis beaucoup d’eau dans son vin concernant le Maroc.
En effet, contrairement à sa position sur l’Etat de Palestine que le parti s’est dit déterminé à reconnaître, tous les engagements pris par Pablo Iglesias pour appuyer l’ « indépendance du Sahara» ont été définitivement occultés par le programme rendu public et qui ne fait aucune mention du rejet par Podemos des accords de Madrid conclus le 14 novembre 1975 entre le Maroc, l’Espagne et la Mauritanie.
Loin d’apprécier ce revirement, le Polisario ne l’a, cependant pas commenté. Ce qui n’a pas empêché une certaine presse espagnole relayant la position du mouvement séparatiste de crier à la trahison.