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L’artiste contemporain français, qui vit et travaille essentiellement à Paris, est au Maroc pour une nouvelle expérience artistique.
Pays d’origine de son épouse et terre natale de son fils, le Maroc est aussi pour Georges Moquay « une source d'inspiration extraordinaire, un véritable melting-pot où convergent des nouveaux courants et des traditions séculaires », constate-t-on à la Galerie 38 dont les cimaises accueilleront les œuvres de l’artiste, du 10 octobre au 21 novembre prochain.
Sous le signe «Trippin’Morocco», cette exposition-événement présentera une quarantaine d’œuvres de l’artiste, «des toiles inédites dont trois œuvres qui sont le résultat de l’alliance artistique entre Georges Moquay et l’artiste marocain Abdellatif Lasri », souligne la galerie.
A cette occasion, le grand public appréciera également « des masters-pieces issues de son ancien travail où chahutent ses mascottes comme son Wigger (contraction de White et de Nigger) revisité pour l’occasion à la marocaine, ses arlequins venus d’un nouveau temps et ses poissons voyageurs. Des poissons qui évoqueraient bien un certain rêve arizonien», précise-t-on.
Georges Moquay, qui dit aimer se jeter dans son œuvre comme on se jette à l’eau: « Je me noie, je me perds pour mieux me retrouver in fine », fut repéré par le célèbre galeriste Guy Pieters. Ce dernier abritera, d’ailleurs, à deux reprises, les œuvres de l’artiste de 43 ans.
Georges Moquay vient d’une famille d’artistes de renom qu’il quitte à 17 ans, avant de la retrouver quelques années plus tard et d’entamer des études de photographie et d’histoire de l’art. Un choix qui ne fut pas du goût de son père qui voyait en lui un homme d’affaires.
Plusieurs œuvres de Georges Moquay ont déjà été vues à New York, Paris, Saint-Paul de Vence, Londres, Sydney, Knokke, Monaco et Miami. Mas l’exposition de ses œuvres au Maroc a une connotation particulière. D’autant plus que le Maroc « est la terre de mon fils, je sens des énergies positives. Je peins avec mon instinct et je pense, et j’espère, que vous allez retrouver à travers mes toiles toutes les ondes positives que j’ai ressenties depuis que je suis ici », dit-il.
« La série que je réalise à Casablanca, je la fais par amour. C’est pourquoi j’ai décidé aussi de faire des prix spéciaux pour cette exposition. Pour moi, c’est comme arriver avec des cadeaux! », soutient-il.
