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Entre tentatives de triche ou de la triche consommée, entre rumeurs démenties et assertions admises, radios, sites, et autres médias ne savaient plus donc plus où donner de la tête.
Y a-t-il donc eu fuite ou non de document pendant la première journée des épreuves du baccalauréat? La question ne mérite même pas d’être posée puisque le ministère de l’Education nationale (MEN) a vite reconnu l’existence de plusieurs cas de triche, tout en prenant le soin de préciser que le sujet des sciences de la vie et de la terre (SVT) diffusé sur les réseaux n’avait «aucun rapport avec l’épreuve des examens». Il a également précisé, dans un communiqué relayé par la MAP, qu’il y a eu «arrestation par la police judiciaire dans un centre d’examen à Salé d’un candidat libre qui était en possession d’une convocation pour passer les épreuves dans un centre d’examen de Témara» et qu’un autre candidat libre a été également arrêté à Salé après avoir gravi la façade d’un établissement scolaire alors qu’il avait été empêché d’y accéder pour ne pas s’être présenté à l’heure fixée pour le début des épreuves».
Pour sa part, la chargée de communication au MEN a fait une déclaration à Radio Plus, précisant qu’«il a été procédé à l’arrestation d’une personne à la tête d’un réseau qui diffusait des épreuves du baccalauréat», et que «cette personne s’ajoute à sept autres appréhendées mardi matin».
Le ministre est revenu à la charge par la suite sur les écrans d’Al Oula pour affirmer que le nombre d’arrestations en milieu de journée s’élevait à huit et qu’il existe désormais des réseaux spécialisés en la matière. Il convient de rappeler que 3.112 cas de fraude avaient été recensés lors des examens du baccalauréat au titre de la session de juin 2012, dont 2.480 cas au cours des examens et 632 cas relevés par les commissions chargées de la correction. Plus de 52% des cas de fraude avaient été recensés chez les candidats libres et l’usage des téléphones portables se situait en tête des moyens de fraude utilisés avec 2.046 cas enregistrés (66%), suivis de la détention de documents non autorisés avec 739 cas (24%), et des cas (89) de ressemblance totale ou partielle des copies d’examen (3%).