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Les centres relevant de cette instance ont ainsi reçu 347 plaintes dont 40 sont en cours d’instruction et 292 ont été classées « soit pour manque de preuves ou d’informations, soit parce qu’elles sont en cours d’examen devant les tribunaux, soit mises en instance jusqu’à complément d’information, ou parce qu’elles ne sont pas liées à la corruption ».
C’est le centre de Rabat qui a reçu le plus de plaintes concernant les affaires de corruption. Il s’agit, selon le rapport, de 254 plaintes dont 214 sont classées. Pour sa part, le centre de Fès a recueilli 56 plaintes pendant cette même période dont 42 sont classées, alors que celui du Nador a reçu 37 et seulement une seule plainte qui est en cours d’instruction.
Concernant la nature des plaintes qui sont en cours d’instruction, 39 sont relatives à la corruption (31 à Rabat, 7 à Fès et une seule plainte à Nador), 9 concernent l’abus de pouvoir et le trafic d’influence (3 à Rabat et 6 à Fès), 5 ont trait au manque de transparence, et deux portent sur le détournement de fonds publics.
Par ailleurs, les plaignants ayant saisi le CAJAC sont majoritairement des hommes avec un taux de 79%. Les femmes représentent quant à elles seulement 13% de l’ensemble des plaintes reçues.
La même source a confirmé que le CAJAC a adressé durant cette période 16 correspondances aux autorités concernées pour leur demander de s’informer sur les irrégularités enregistrées et de prendre les mesures nécessaires quant aux affaires de corruption qui leur sont transmises.