Trafic de drogue : Huit ans de prison ferme à l’encontre d’un ressortissant canadien

Les tentatives de trafic de stupéfiants se sont multipliées ces derniers mois au départ de la ville de Marrakech, plus précisément à partir de son aéroport international. C’est suite à une affaire de trafic de drogue, que le tribunal de première instance de Marrakech a condamné,  vendredi 7 août, un ressortissant canadien d’origine marocaine, à une peine de 8 ans de prison ferme, assortie d’une amende de 10.000 DH, pour « trafic de drogue » et « tentative de son exportation vers l’étranger ».
   Le trafiquant  a été interpellé, durant la dernière semaine du mois de juillet, par la police des frontières à l’aéroport de Marrakech-Ménara, au moment où il tentait de déjouer la vigilance des limiers, en essayant d’embarquer quelque 59 kg de chira (résine de cannabis), soigneusement dissimulés, dans ses bagages.
Le narcotrafiquant devrait faire escale à l’aéroport Mohammed V de Casablanca avant de continuer à destination du Canada.
Le tribunal de première instance a décidé également de reporter au jeudi 13 août, l’examen d’une autre affaire similaire et dans laquelle, cette fois-ci, deux ressortissants français ont été arrêtés et poursuivis également pour trafic de drogue.
L’affaire remonte au mercredi 29 juillet, lorsque les services de sécurité de l’aéroport ont arrêté deux jeunes Français : un homme et une femme, âgés d’une vingtaine d’années, en possession de 21 kg de résine de cannabis (chira), qu’ils tentaient de faire transiter à destination de la ville de Lyon.  Les deux ressortissants français ont pu se procurer la drogue, lors d’un court séjour à Fès, après qu’un dealer aura réussi à les convaincre de la faire passer facilement à partir de l’aéroport de Marrakech.
Le 28 juin dernier, les services de police de la même station aéroportuaire ont mis la main sur une ressortissante roumaine en possession de 7 kg de chira qu’elle s’apprêtait à faire passer. La drogue qui devra transiter par l’Espagne à destination de l’Angleterre, a été soigneusement dissimulée dans des babouches (chaussures traditionnelles).