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Qui croire alors ? Madame la ministre ou l’Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (ASSAPS), qui a confirmé que l’association du DXP/Paracétamol était impliquée dans 200 décès en Suède et entre 300 et 400 décès au Royaume Uni.
Par ailleurs, ce retrait ne se limite pas au seul continent européen, mais concerne également les Etats-Unis, puisque dès janvier 2009, un comité de spécialistes réunis par la Food and Drug Administration (FDA) s’est prononcé pour le retrait du Di-Antalvic et ses génériques du marché.
En 2007, à la demande de la Commission européenne, l’étude de l’EMEA, comparant les risques et les effets positifs des médicaments contenant du dextropropoxyphene et du paracétamol, étendue par la suite aux médicaments contenant uniquement du dextropropoxyphene, a conclu que ce dernier serait associé à un grand nombre de morts par overdose, selon des données statistiques de différents Etats membres.
Il y a une contradiction entre la conclusion à laquelle est parvenue la commission de vigilance informant que "l'usage de cette spécialité pharmaceutique ne présente aucun risque sur la santé des patients dans les conditions normales d'utilisation respectant les prescriptions médicales", alors que Yassmina Baddou a indiqué que dans le but d'harmoniser le dispositif de sécurité des médicaments avec le dispositif européen auquel le Maroc fait référence, il a été aussi décidé "le retrait progressif des spécialités pharmaceutiques contenant du dextropropoxyphène dans un délai d'un an, afin de préparer le passage aux alternatives thérapeutiques". Et de confirmer qu’il n’y a aucun risque et à la fois retirer ce médicament du marché, est le summum de la contradiction. Vigilance est amplement recommandée donc aux patients.
D’un autre côté, au sujet d'un lien probable entre l'utilisation d'un analogue d'insuline, commercialisé sous le nom "Lantus" et un risque de cancer, le ministère de la Santé a indiqué mercredi qu'il suit de près les résultats des études ordonnées par les autorités sanitaires européennes à ce propos.
Tout en indiquant qu'à ce jour aucun pays n'a décidé le retrait des insulines de type Glargine, dont le Lantus, le ministère de la Santé a assuré qu'il "prendra, en temps opportun, les mesures nécessaires pour la protection de la santé des patients traités à l'insuline".