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Le séminaire présidé par Jamila Siouri, membre du CNDH et présidente de l’Association «Adala» a été l’occasion d’émettre des propositions sur la manière dont il convient de faire face à ce phénomène. Dans ce cadre, Abdelhak Kamim, membre du CNDH, a présenté l’étude des Nations unies sur la nature de cette violence et comment elle se propage au sein de la famille, des institutions éducatives et de la société en général. Il a ainsi rapporté que selon des chiffres de l’OMC, près de 530 000 enfants âgés de 0 à 17 ans ont été tués en 2002 et 21% des femmes ont été victimes d’agressions sexuelles avant leur quinzième anniversaire, dans certains pays.
Cette rencontre a été organisée à l’occasion du 57ème anniversaire du mouvement «Tofola Chaâbia» qui a inauguré son programme national pour cette saison sous le thème «Tous contre la violence faite aux enfants». Celui-ci vise à imprégner la société marocaine de la culture des droits de l’Homme en général et de ceux de l’enfant en particulier
Dans ce cadre, le secrétaire général du mouvement, Abdelilah Hassanine, a expliqué que le programme de cette année se justifie par la conviction du mouvement que le degré de violence a atteint des taux inégalés ainsi que par sa volonté de participer aux travaux sur la convention relative aux droits de l’enfant et les protocoles facultatifs les concernant et que le Maroc a ratifiés.
Après un premier axe de débats portant sur l’harmonisation des lois marocaines avec les engagements internationaux du Royaume et des lois nationales relatives à ce sujet, le deuxième s’est penché sur le volet éducatif à travers une première présentation sur les «approches éducatives afin de prévenir la violence à l’égard des enfants». «La socialisation et le rôle des institutions éducatives dans la promotion d’une culture de lutte contre la violence ont fait l’objet de la deuxième intervention.
Ainsi, Brigitte Al Andaloussi a-t-elle précisé que la violence peut être physique, psychique, ou verbale. A cet effet, elle a présenté des statistiques qui montrent que 85% des élèves n’osent pas rapporter la violence que leur font subir leurs instituteurs.
Enfin, l’un des participants a précisé que faute de données statistiques relatives à ce fléau, on n’est pas en mesure de connaître son étendue. D’ailleurs, même les cas rapportés ne suscitent pas d’intérêt de la part des institutions spécialisées.