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Le Calderon, une fontaine de jouvence?
Pépite du centre de formation "colchonero", Torres avait tout pour devenir l'un des meilleurs attaquants de la planète : la vitesse, la puissance, la finition, des qualités qui lui ont permis de débuter en équipe première à 17 ans avec l'Atletico et d'inscrire 91 buts en 244 matches.
Mais l'attaquant international (110 sélections, 38 buts) a ensuite rejoint l'Angleterre, où il a progressivement perdu le fil de sa carrière : il a brillé à Liverpool (2007-2011) mais beaucoup moins à Chelsea (2011-2014), où, entre méformes et blessures, il n'a jamais justifié un transfert mirobolant (60 M EUR). Quant aux six derniers mois passés à l'AC Milan (10 matches, un but), ils n'ont pas permis de retrouver l'implacable Torres, unique buteur de la finale de l'Euro-2008.
Son retour est donc un grand pari pour l'Atletico. Le club, champion d'Espagne en titre, dispose d'une ossature déjà établie et Torres va devoir faire son trou malgré un des plus beaux palmarès européens.
Reste à savoir si l'atmosphère bouillonnante du stade Vicente-Calderon pourra revigorer "El Niño" et lui rendre ses jambes d'hier. Dimanche, pour la présentation de l'attaquant, plus de 40.000 supporteurs s'étaient déplacés pour scander son nom.
"Toute cette affection suppose un surplus de responsabilité pour moi et je l'accepte avec joie", a réagi le joueur.
Une rude concurrence en attaque
Malgré son immense aura au stade Calderon, il n'est pas dit que Torres soit titulaire d'entrée mercredi soir en huitièmes de finale aller de Coupe du Roi contre le Real Madrid (20h00 GMT). Car l'Atletico dispose déjà de talents offensifs qui vont mener la vie dure au gamin de Fuenlabrada (banlieue de Madrid). Ainsi, le jeu de tête et le sens du combat du Croate Mario Mandzukic ont immédiatement séduit les supporteurs, qui apprécient aussi l'investissement défensif d'un Raul Garcia. Il y a en revanche plus de doute sur le Mexicain Raul Jimenez, en manque de temps de jeu. Enfin, le Français Antoine Griezmann, actuel meilleur buteur du club en Liga (8 buts), semble sur une pente ascendante après une adaptation difficile : il reste sur cinq buts en deux matches.
Simeone s'annonce intraitable
Torres "ne vient pas en sauveur", a déjà prévenu l'entraîneur Diego Simeone. "Il devra s'adapter à l'équipe pour que nous puissions tirer partie de ses caractéristiques. (...) Il devra faire des efforts et montrer de bonnes choses pour rivaliser."
Qu'importe si Simeone et Torres ont été partenaires sous le maillot "rojiblanco" au début des années 2000. Car avec "El Cholo", la seule chose qui ne se négocie pas est l'esprit de sacrifice et "El Niño" le sait.
"Sa présence a été importante pour ma venue", a expliqué Torres. "Je sais qu'il était très exigeant comme équipier et qu'il le sera encore plus comme entraîneur." La renaissance de Fernando Torres est à ce prix.