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Cette grand-messe de la boxe africaine, qui réunit pas moins de 221 athlètes (164 hommes et 57 dames) représentant 39 pays, décernera 33 tickets de qualification au prochain rendez-vous olympique.
Les couleurs nationales seront défendues lors de cette étape éliminatoire, qui se déroulera au Dakar Arena de Diamniadio (à une trentaine de km de Dakar), par 13 pugilistes, dont 8 chez les messieurs et 5 côté dames.
Il s’agit de Said Mortaji (- 52 kg), Mohamed Hamout (- 57 kg), Nadir Abdelhak (- 63 kg), Zine El Abidine Amroug (- 69 kg), Anas Ezzrifi Amrani (- 75 kg), Mohamed Assaguir (-81 kg) et Ahmed Bourous (+ 91 kg).
Chez les dames, le Royaume sera représenté par Khadija Mardi (-75 kg), Oumayma Bel Ahbib (- 69 kg), Chaymae Rhaddi (- 60 kg), Widad Bertal (- 57 kg) et Rabba Cheddar (- 51 kg).
Selon la direction technique nationale, ces pugilistes ont été choisis selon plusieurs critères, dont le nombre de combats effectués et gagnés, l’entrée en équipe nationale, la participation à des compétitions majeures, la discipline, l’intégrité, la motivation, entre autres.
"Je reste réaliste et objectif, cela va être un tournoi très relevé et à couteaux tirés", a confié le directeur technique national, Mounir Barbouchi.
"Avant, la qualification était un peu facile et ouverte. Il y avait dix catégories olympiques chez les hommes, alors que maintenant il n’en reste que huit. En plus, l’on disputait quatre tournois de sélection, contre deux aujourd'hui, ce qui démontre que la tâche n’est pas de tout repos", a-t-il confié dans une interview à la MAP, faisant savoir que pour le champion du monde Mohammed Rabii, désormais professionnel, il devra participer au tournoi de qualification qui aura lieu à Paris en mai prochain.
Selon M. Barbouchi, la moyenne de qualification du Maroc aux JO depuis les années soixante était de 50 %, sachant que depuis l’année 2000, un système de tournois de qualification avait été instauré.
"Si nous parvenons à qualifier quatre boxeurs chez les hommes et deux côté dames sur les deux tournois de qualification, ça sera déjà une bonne opération", a-t-il estimé.
La boxeuse Mardi Khadija, première femme africaine à gagner une médaille de bronze aux championnats du monde (Russie 2019) sera le porte-étendard du noble art marocain féminin, a-t-il dit, notant que la compétition sera relevée entre les grandes nations de la boxe en Afrique, notamment les pays de l’Afrique du Nord (Maroc, Tunisie, Algérie et Egypte) et ceux de l’Afrique subsaharienne comme le Congo, le Cameroun, le Ghana, le Nigeria, l’Angola ou le Kenya.
Chez les dames, les finalistes de chaque catégorie iront aux JO de Tokyo, tandis que côté messieurs, ce sont les trois médaillés (les deux finalistes et celui classé 3è) qui assureront leur qualification.
En prévision à cette compétition, l’équipe nationale a eu droit à une très bonne préparation, a indiqué M. Barbouchi, soulignant que les pugilistes nationaux ont pu se frotter à des grandes nations de boxe.
Ainsi, a-t-il poursuivi, les boxeurs marocains ont participé à un tournoi en Serbie, en novembre dernier, à la 12è Coupe du monde des pays producteurs de pétrole en décembre en Russie, à un tournoi en Turquie en janvier dernier, avant de finir par un stage de préparation avec des boxeurs belges au Maroc.