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“Il y a des signes positifs pour qu’on parvienne dans les tout prochains jours à une entente”, a affirmé à l’AFP le porte-parole du ministère égyptien des Affaires étrangères Hossam Zaki.
Sans entrer dans les détails sur les termes de cette trêve, qui consoliderait le cessez-le-feu fragile en vigueur depuis trois semaines, il a évoqué une “réouverture partielle des points de passage”.
Alors que la guerre de Gaza s’est achevée le 18 janvier après 22 jours d’une opération israélienne meurtrière, les navettes de négociateurs se sont accélérées au Caire, les Egyptiens étant au coeur de la médiation.
Israël se refuse à tout contact avec le Hamas, qui a évincé par la force de Gaza l’Autorité palestinienne en juin 2007, considérant ce mouvement comme terroriste. Le Hamas ne reconnaît pas l’existence de l’Etat hébreu.
Le Hamas s’est déjà dit favorable à une trêve d’un an à condition que soient ouverts les points de passage entre la bande de Gaza et Israël ainsi que le terminal de Rafah, entre le territoire palestinien et l’Egypte.
L’Egypte avait déjà parrainé la trêve précédente qui avait duré six mois, de juin à décembre dernier.
M. Zaki a souligné qu’une délégation du mouvement islamiste a rencontré les responsables égyptiens samedi soir et doit revenir au Caire “lundi soir pour apporter la réponse définitive du Hamas sur ces points d’entente”.
Le négociateur israélien Amos Gilad avait de son côté transmis vendredi au chef des services de renseignement égyptiens Omar Souleimane, l’homme-clé des négociations, la réponse de son pays sur les points en discussion.
Pour la première fois depuis la fin de la guerre, Mahmoud Zahar, le plus influent dirigeant du “Hamas de l’intérieur”, a quitté la bande de Gaza pour conduire la délégation islamiste.
Celle-ci est partie dans la nuit de samedi à hier dimanche à Damas pour des consultations avec les chefs du Hamas en exil en Syrie, a précisé l’agence de presse égyptienne Mena.
Le cessez-le-feu a été violé à plusieurs reprises par de nouveaux tirs de roquettes palestiniennes sur le sud d’Israël suivis de bombardements de représailles israéliens.
Une roquette a été tirée hier matin sur le sud d’Israël, sans faire de victime, selon un porte-parole militaire israélien. Elle a explosé dans le kibboutz (village collectiviste) de Niram près de la ville de Sdérot et endommagé plusieurs voitures dont deux ont pris feu.
Samedi également, un porte-parole du mouvement islamiste à Gaza avait avancé que le Hamas s’attendait “à un accord avec Israël sur la réouverture des (points de) passage”.
“Si les efforts de l’Egypte portent leurs fruits, nous espérons parvenir à cet accord dans quelques jours”, a dit à l’AFP ce porte-parole, Fawzi Barhoum.
Pour des membres de la délégation du Hamas, Salah Al-Bardawil et Aymane Taha, il s’agissait d’obtenir des éclaircissements sur la position d’Israël acceptant l’ouverture à “70 à 80%” des passages dans le cadre de la trêve et les 20% restants au moment du règlement de l’affaire du soldat israélien Gilad Shalit.
Depuis sa capture en juin 2006 à la lisière de la bande de Gaza, il est détenu par le Hamas qui exige la libération de plusieurs centaines de prisonniers détenus par Israël en échange de sa libération.