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"L'Iran a préparé une proposition nucléaire mise à jour et est prêt à reprendre les négociations avec les puissances mondiales", a déclaré Saeed Jalili, cité par la chaîne iranienne en langue arabe Al Alam.
A Washington, le porte-parole de la Maison blanche Robert Gibbs a déclaré que les Etats-Unis avaient pris connaissance de ces informations mais n'avaient rien entendu de concluant de la part de l'Iran.
"Nous avons vu les informations mais n'avons pas entendu quoi que ce soit de concluant de la part des Iraniens à ce sujet", a dit Robert Gibbs. Il a dit espérer encore que l'Iran accepterait l'offre américaine faite en avril d'engager des négociations. A propos de cette offre, il a indiqué qu'"elle est toujours valable, mais nous attendons toujours une réponse".
Les Occidentaux ont donné jusqu'à fin septembre à l'Iran pour accepter des mesures incitatives en échange d'un gel de ses activités d'enrichissement d'uranium, ce que refuse Téhéran. L'Allemagne devait accueillir au courant de cette semaine des discussions à six - Etats-Unis, la Chine, la France, la Grande-Bretagne et la Russie - à propos du programme nucléaire iranien.
La chancelière Angela Merkel a déclaré lundi, à l'issue d'une rencontre à Berlin avec Nicolas Sarkozy, que Téhéran devait prendre au sérieux l'ultimatum fixé par la communauté internationale avant une possible aggravation des sanctions.
"L'Iran devrait prendre conscience que nous prenons cela (l'ultimatum) très au sérieux. Nous avons décidé que nous discuterions de nouvelles sanctions en septembre s'il n'y a aucune déclaration claire de la part de l'Iran", a dit la chancelière allemande lors d'une conférence de presse.
"Il faut que courant septembre, des initiatives soient prises tenant compte de la volonté ou non de l'Iran de coopérer," a déclaré de son côté le président français en soulignant l'identité de vues entre Berlin et Paris sur ce sujet. "Moi, je crois à l'efficacité des sanctions. Je crois qu'entre l'immobilisme et la confrontation brutale il y a un autre chemin à faire comprendre", a dit encore Nicolas Sarkozy.
Interrogé sur le type de sanctions possibles, il a répondu : "Il y a beaucoup de possibilités, beaucoup plus qu'on ne le croit mais à une seule condition ; c'est que ça soit l'ensemble de la communauté internationale qui soit convaincue de la nécessité des sanctions". "Voilà le problème. Il est là le problème, pas dans la nature des sanctions - nous savons très bien où il faut appuyer, mais dans l'unanimité et la solidarité de la communauté internationale. C'est sur cet axe que Mme Merkel et moi nous allons travailler", a souligné Nicolas Sarkozy.
L'Occident soupçonne l'Iran de chercher à se doter de l'arme atomique sous couvert d'un programme nucléaire à usage civil, ce que dément Téhéran. L'Agence internationale de l'énergie atomique notait vendredi dans son dernier rapport que l'Iran avait légèrement réduit l'expansion de son programme et accédé à certaines demandes de surveillance de l'AIEA.
Ce document servira de base à la réunion cette semaine des six puissances qui dialoguent avec l'Iran sur ce dossier.
Les Etats-Unis et la Grande-Bretagne ont jugé vendredi, au vu du rapport de l'AIEA, que la République islamique ne coopérait toujours pas pleinement avec l'agence onusienne.
Ces deux pays, ainsi que la France et l'Allemagne, tenteront de convaincre la Chine et la Russie d'adopter de nouvelles sanctions contre l'Iran, mais les conclusions mitigées de l'AIEA pourraient miner leurs efforts.
Les Occidentaux réclament la suspension des activités d'enrichissement de l'uranium et le président américain Barack Obama a donné jusqu'en septembre à Téhéran pour ouvrir des négociations directes sur cette question.