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Les défis actuels imposent l'adoption d'un "universalisme global" respectueux de la diversité culturelle
Cet événement, inscrit par l’Unesco en 2008 sur la Liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’Humanité, commémore, via cette édition le vingtième anniversaire de sa reprise en 2004 sur Hautes Instructions Royales.
Le Moussem de Tan-Tan, événement culturel majeur célébrant les traditions nomades et la culture hassanie, revêt une grande importance en tant que rassemblement où plus d’une trentaine de tribus nomades se rencontrent, échangent, développent et préservent leur patrimoine culturel à travers la musique, la danse, l’artisanat et les rites traditionnels.
Le programme de cette 17ème édition promet d’être riche et varié. Il offrira une expérience immersive de la culture nomade avec des spectacles traditionnels captivants, des soirées de poésie, des Tbourida, des courses de dromadaires et des expositions patrimoniales et d’artisanat authentique mettant en lumière l’héritage vivant de la région. Sont prévus également des concours de traite de lait de chamelles, des jeux populaires traditionnels ainsi que des scènes musicales inédites mettant en vedette des artistes renommés à l’échelle nationale et internationale ainsi que des talents locaux, ajoutant une dimension festive à l’événement.
Au programme figure aussi une conférence réunissant des chercheurs et experts alliant patrimoine et économie. Ces derniers mettront en exergue le développement culturel, la profondeur africaine de la culture hassanie et les perspectives d’investissement dans la région.
A l’image des éditions précédentes et pour consolider les liens de fraternité qui unissent les deux pays, le Moussem de Tan-Tan aura comme partenaire les Emirats Arabes Unis.
Le Moussem de Tan-Tan constitue un rendez-vous incontournable, alliant traditions séculaires, authenticité, diversité culturelle et célébration des arts.
Ahmadou El-Katab
Bouillon de culture
Une rencontre de communication sur "l'activation du droit de suite" a été organisée, lundi à Rabat, dans le cadre de la mise en œuvre du chantier juridique relatif au suivi et à la protection des droits de vente des œuvres d'arts visuels et plastiques.
Initiée par le ministère de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication, en partenariat avec le Bureau marocain du droit d'auteur et des droits voisins (BMDAV), cette rencontre a été axée sur le cadre juridique du droit de suite et les deux plateformes numériques mises à la disposition des artistes professionnels par le BMDAV.
La rencontre, organisée en coopération avec le Syndicat marocain des artistes plasticiens professionnels, a permis d'enrichir le débat entre artistes visuels et plasticiens et professionnels des galeries d'art et des salles d'exposition et de vente d'œuvres d'art, sur l'importance de faciliter la mise en œuvre du droit de suite.
Dans une déclaration à la MAP, la directrice du BMDAV, Dalal Mhamdi Alaoui, a souligné que cette réunion se veut une occasion idoine pour mener une réflexion approfondie sur la nécessité de trouver un cadre approprié pour contrôler et suivre le processus de vente et de revente des œuvres d'arts visuels et plastiques.
Le BMDAV veille à travers ce chantier juridique et réglementaire à préserver les droits intellectuels et matériels des artistes résultant de la revente de leurs œuvres, a-t-elle précisé, notant que cet atelier contribuera également à lutter contre la contrefaçon et le piratage des œuvres artistiques.
De son côté, le président du Syndicat marocain des artistes plasticiens professionnels, Mohamed Mansouri Idrissi, a relevé que l'adoption de la loi relative à la mise en oeuvre du droit de suite s'inscrit dans la continuité des efforts déployés par le Royaume dans ce domaine, citant l'adhésion du Maroc à la Convention de Berne pour la protection des œuvres littéraires et artistiques.
Pour sa part, le directeur de l'Institut national des beaux-arts de Tétouan, Mehdi Zouak, a indiqué que le droit de suite relève des droits relatifs à la protection de la propriété intellectuelle, ajoutant que les programmes de formation au sein des Instituts des beaux-arts du Maroc accordent une place importante au cadre juridique du droit d'auteur.