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«Le plus important en ce moment, c’est de parvenir à la tenue d’un 5ème round de négociations officielles directement ou à travers une deuxième réunion informelle, dont la tenue est entravée par les ennemis de l’intégrité territoriale du Royaume», a indiqué M. Fassi Fihri lors d’un point de presse.
Il a ajouté que le secrétaire général de l’ONU ainsi que plusieurs pays ont souligné la nécessité de ne pas perdre davantage de temps sur ce dossier.
«Nous examinons actuellement le lieu et la date des prochaines négociations, afin de ne permettre à personne de les retarder encore», a-t-il fait savoir.
Evoquant le cas d’Aminatou Haidar, le ministre a rappelé que les formalités d’usage ont été accomplies et qu’elle est rentrée sur le territoire national, munie du même passeport marocain.
Son retour fait suite à des appels de pays amis, mettant en avant le caractère strictement humanitaire de cette affaire. Ces pays ont relevé, par la même occasion, deux points importants.
D’une part, la priorité doit être accordée à l’essentiel, à savoir la négociation politique comme le demandent les résolutions du Conseil de Sécurité, des négociations intenses et substantielles, sur la base du réalisme et de l’esprit de compromis et tenant compte des efforts déployés par le Maroc depuis 2006. C’est la réalité qu’aucun arbre ne peut cacher.
D’autre part, la loi marocaine s’applique pleinement et dans toute légitimité sur l’ensemble du territoire marocain, y compris les provinces du Sud. La loi marocaine offre des garanties mais assure, également, la protection contre tous les dérapages individuels et les incitations à troubler l’ordre public. Elle implique des droits mais aussi des devoirs.
Haidar, qui a été manipulée par les autres parties au différend, cherchant à se désengager des négociations, a-t-il rappelé, travaille dans le cadre d’un agenda politique fixé par les ennemis de l’intégrité territoriale du Maroc, alors que tout le monde souhaite, aujourd’hui, l’édification d’un Maghreb arabe intégré.
Il est à relever, a souligné le ministre, que la mobilisation, une fois de plus, du peuple marocain, les démarches et visites effectuées par les responsables des partis politiques ont permis, notamment, de mettre en exergue, à l’échelle internationale, que Haidar n’est pas, contrairement à ce qu’elle prétend, «une militante des droits de l’Homme» mais bel et bien, une activiste en contact direct avec les parties adverses, en particulier l’Algérie.
M. Fassi Fihri a relevé qu’en évoquant le caractère humanitaire dans le cas de cette femme, «on ne doit absolument pas oublier la situation de milliers de Marocains qui vivent dans les camps de la honte et qui ne peuvent même pas bénéficier d’un recensement». Autrement dit, durant 35 années, les personnes naissent, grandissent et d’autres vieillissent voire décèdent, dans l’indifférence totale sans qu’elles aient droit à la protection juridiquement obligatoire et politiquement nécessaire du H.C.R.
Qualifiant de «grande catastrophe» la situation qui prévaut dans les camps de Tindouf, il a noté que la responsabilité incombe à l’Algérie. «Le Maroc, qui fait face à toutes ces manœuvres, obtiendra gain de cause au niveau international», a-t-il conclu.