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Cette table ronde organisée dans le sillage des débats, de portée nationale, sur ce sujet, a connu la présence des membres du secrétariat régional de la Jeunesse ittihadie, en plus des membres de la commission régionale des droits de l’Homme, d’un représentant du Conseil scientifique régional et du directeur de l’hôpital régional de Dakhla, ainsi que plusieurs cadres médicaux et des représentants de la société civile locale.
Les débats qui se sont poursuivis pendant trois heures, se sont caractérisés par les propositions de l’assistance, avant d’aboutir à un ensemble de recommandations dont :
- La nécessité de désigner des centres de santé équipés où les avortements peuvent se pratiquer avec un suivi de la part de l’autorité judiciaire.
- La consolidation du rôle des institutions éducatives dans la limitation des raisons sociales à l’origine de ce phénomène tout en mettant l’accent sur la valeur humaine.
- L’amendement des textes juridiques de manière à les rendre plus compatibles avec la réalité.
La responsabilité de l’avortement ne concerne pas la femme uniquement, comme on peut le croire. Elle concerne, également l’embryon dont on ne doit pas minimiser le droit à la vie.
Une loi doit être promulguée pour permettre aux médecins pratiquant l’avortement de travailler dans un cadre juridique, d’une part et de prendre en considération la situation des mères célibataires qui, sont, dans la plupart des cas, démunies. Le projet de loi sur l’avortement ne doit pas, selon les participants, se limiter à l’avortement, seulement. Il doit également concerner la grossesse non désirée, de manière générale, incluant la possibilité de prise en charge des enfants par des centres de protection de l’enfance en cas de besoin, ce qui contribuera à réduire le taux d’avortements.
Enfin, la mise en place d’un plan national de sensibilisation sur le phénomène de l’avortement a été également recommandée.