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Selon la presse espagnole, jusqu'à 80 Marocains étaient expulsés chaque semaine par l'intermédiaire de ces vols menés depuis octobre avec l'aval de Bruxelles. L'Espagne fait face depuis des mois à une explosion des arrivées de migrants sur l'archipel des Canaries. En 2020, plus de 23.000 migrants y sont arrivés sur des embarcations de fortune, soit huit fois plus que l'année précédente. Selon un rapport du Défenseur du peuple espagnol, 11.998 étaient de nationalité marocaine. L'Espagne continue en revanche à renvoyer des migrants vers l'Algérie et la Mauritanie, selon la source gouvernementale espagnole. Les rapatriements vers le Sénégal, où s'est rendu la semaine dernière le chef du gouvernement espagnol Pedro Sanchez pour une visite axée sur l'immigration, sont eux gelés depuis 2018.
Les migrants atteignent les Canaries dans l'espoir de rejoindre l'Espagne continentale puis le reste de l'Europe mais le gouvernement espagnol les retient depuis plusieurs mois sur l'archipel dans l'attente de leur expulsion.
Cette politique a subi mercredi un revers en justice. Un tribunal des Canaries a ainsi estimé, dans une décision consultée par l'AFP, que la police ne pouvait pas empêcher un migrant arrivé clandestinement de prendre un avion vers l'Espagne continentale s'il disposait d'un passeport ou d'un document accréditant sa demande d'asile. Ce tribunal avait été saisi par un migrant à qui la police a refusé de laisser embarquer à bord d'un avion vers Barcelone en décembre.
Cette année, le nombre d'arrivées aux Canaries a continué de bondir au premier trimestre avec 3.436 migrants, contre 1.582 durant la même période de 2020, selon le gouvernement. L'an dernier, 1.851 personnes ont perdu la vie sur cette dangereuse route migratoire entre les côtes du nordouest de l'Afrique et l'archipel espagnol, d'après l'ONG Caminando Fronteras.