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L’année dernière, le nombre de femmes bénéficiaires se limitait à 100. Pourtant, seules 25 d’entre elles ont pu poursuivre leurs cours durant toute l’année scolaire. Les autres ont abandonné. Aujourd’hui, selon Malika Idamine, membre du bureau de l’Association qui supervise ce projet, « les bénévoles associatifs vont redoubler d’efforts pour permettre à ces femmes de bénéficier d’une bonne formation et les encourager à ne plus abandonner l’école ». Elle a ajouté que ce projet tend à lutter contre le taux d’analphabétisme qui ne cesse d’augmenter dans cette région défavorisée. « La pauvreté fait que le taux d’abandon scolaire est spectaculaire », affirme-t-elle avec amertume.
Rappelons que ces femmes vont bénéficier de 300 heures de formation, soit six heures par semaine. Les cours porteront sur la langue arabe, les mathématiques et l’éducation islamique. Les formateurs sont en majorité des acteurs associatifs qui ont bénéficié d’une formation pédagogique « qui s’est déroulée dans des conditions déplorables, et qui n’ont pas dépassé les deux jours », selon une source informée. Signalons que cette formation qui devrait inculquer les rudiments de pédagogie à ces nouveaux « instituteurs » était assurée par le ministère de l’Education nationale.
Les femmes concernées par l’actuelle session ont exprimé leur satisfaction quant aux cours dispensés : «C’est une occasion pour nous de sortir de notre ignorance et de lutter contre ce vice appelé l’analphabétisme», nous a déclaré l’une d’entre elles.