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Bien évidemment, ils n'ont pas dû le faire de gaieté de cœur. Partout dans le monde, la condamnation de cet acte aussi stupide qu'abject s'est faite ferme et unanime. Citant les pseudo "autorités sahraouies", la soi-disant agence à la solde des geôliers de Tindouf prétend que cette libération "intervient en réponse à la demande des organisations internationales des droits de l'Homme (…)".
Mais pourquoi l'avoir incarcéré à l'origine au cas où ces fameuses autorités auraient le moindre égard pour les droits de l'Homme et les organisations citées ?
Tout le monde, au cas où il y en aurait eu quelque besoin, est édifié sur l'idée que se font les pantins du Polisario de la liberté d'opinion et d'expression.
Mais comme le ridicule ne tue point, c'est après la libération de Ould Sidi Mauloud que l'on est renseigné sur la nature de son "crime". Ladite "agence " nous dit, pince-sans-rire, que celui-ci était "impliqué dans une opération d'espionnage en faveur du Maroc".
Et les membres de sa petite famille malmenés et martyrisés à la suite de son arrestation? Et son fils de douze ans expulsé de l'école? Seraient-ils tous de redoutables espions?
Après avoir cherché à museler Mustapha Ould Sidi Mauloud, il faut bien dire que sa liberté de circuler reste très réduite. Libéré oui, mais éloigné des siens et exposé à tous les dangers. Il va sans dire qu'Alger assume toute la responsabilité dans cette énième exaction.