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L’ensemble des communes, que ce soit dans les villes ou à la campagne a été donc paralysé. Ce qui dénote non seulement la mobilisation et l’adhésion des agents, fonctionnaires ainsi que des cadres pour la défense de leurs revendications, mais aussi leur ras le-bol face à la politique de la sourde oreille suivie par le ministre de l’Intérieur qui se refuse obstinément à ouvrir un dialogue sectoriel sérieux et responsable avec ses propres cadres.
Concernant la série de grèves que comptent observer les syndicats du secteur, affiliés à l’UMT et à l’ODT, au cours de ce mois et début septembre, Larbi Lakhrim nous a déclaré : « Nous aurions souhaité que ces mouvements de grève aient lieu dans un cadre unitaire en concertation avec les autres syndicats. Mais, liberté d’action oblige, ces centrales ont pleinement le droit de protester par tous les moyens légaux, notamment le recours aux grèves pour faire valoir leurs revendications ». Ces dernières portent sur l'alignement des employés, fonctionnaires et cadres des collectivités locales sur le statut de la Fonction publique, un traitement sur un pied d'égalité permettant au personnel de travailler dans de bonnes conditions et de vivre dignement, la création du comité des œuvres sociales, ainsi qu'une nouvelle grille des indemnités.
Dans ce cadre, « nous demandons au gouvernement de respecter ses engagements dont le projet de décret portant sur l'application de mesures exceptionnelles pour l'avancement dans le grade au profit des fonctionnaires classés dans les échelles de rémunération de 1 à 4, afin de leur permettre d'accéder à l'échelle 5 à compter du 1er janvier 2010. Une mesure qui devrait bénéficier à une large catégorie de fonctionnaires et des personnels du secteur public et des collectivités locales, à savoir 115.000 personnes », a-t-il souligné.
Et de poursuivre que le non-respect de la méthodologie du dialogue sectoriel, les entraves aux libertés syndicales, les infractions au règlement des examens d'aptitude professionnelle sont autant de raisons, entre autres, qui justifient toutes les actions entreprises.
« Nous déplorons la décision unilatérale et incompréhensive du ministère de l’Intérieur qui a suspendu le dialogue sectoriel depuis le 24 février dernier », a-t-il regretté.
A rappeler que depuis l'entame du dialogue sectoriel avec le ministère de l'Intérieur le 17 novembre 2009, le Syndicat démocratique des collectivités locales avait présenté une nouvelle procédure pour faire réussir le dialogue sectoriel dont notamment un agenda précis, un ordre du jour bien défini et des revendications à caractère urgent.