Visiblement, le colloque qu'abritera la ville des alizés autour du thème « Migrations, identités, et modernité au Maroc » initié par le Conseil de la communauté marocaine à l'étranger et le Centre Jacques Berque pour le développement des sciences humaines et sociales au Maroc se déroulera sous haute tension. La raison : le vif mouvement de protestation et d'opposition déclenché au niveau local et même national, suite à la participation aux travaux d'un bon nombre de personnalités israéliennes, notamment Harvey Goldberg de l'université de Jérusalem, Joseph Chetrit de l'université de Haïfa, Haim Saâdoun de l'université ouverte d'Israêl, Victor Hayoun directeur de recherche de l'association mondiale des Israélites, entre autres.
L'aspect le plus marquant de cet événement est incontestablement le dispositif sécuritaire exceptionnel déployé dans les différents sites de la ville. Hier soir, le bastion Bab Marrakech a abrité le vernissage de l'exposition «Un siècle d'histoire des Maghrébins en France par l'affiche » en l'absence des réduit et d'André Azoulay, président de l'Association Essaouira-Mogador partenaire de cet événement.
Le vernissage a été présidé par Driss El Yazami, président du CCME, en présence de Serge Berdugo et d'Ahmed Harzenni, président du Conseil consultatif des droits de l'Homme. Les allocutions ont surtout insisté sur l'intérêt de ce colloque dans la réconciliation du Maroc avec une partie de son histoire, notamment celle du mouvement migratoire. Mais l'enjeu de ce colloque, d'après les organisateurs, est de rompre avec une historiographie qui réduit ces migrations aux seules appartenances religieuses ou communautaires.
Par ailleurs, les autorités locales ont rejeté une demande d'organisation d'un sit-in devant Dar Souiri en signe de protestation contre la participation de personnalités israéliennes au colloque.
D'autre part, nous avons appris que Hayoun Ain Victor, Israélien natif de Tunisie, a été transporté d'urgence à l'hôpital Sidi Mohammed Ben Abdellah suite à un malaise au moment du vernissage.
L'aspect le plus marquant de cet événement est incontestablement le dispositif sécuritaire exceptionnel déployé dans les différents sites de la ville. Hier soir, le bastion Bab Marrakech a abrité le vernissage de l'exposition «Un siècle d'histoire des Maghrébins en France par l'affiche » en l'absence des réduit et d'André Azoulay, président de l'Association Essaouira-Mogador partenaire de cet événement.
Le vernissage a été présidé par Driss El Yazami, président du CCME, en présence de Serge Berdugo et d'Ahmed Harzenni, président du Conseil consultatif des droits de l'Homme. Les allocutions ont surtout insisté sur l'intérêt de ce colloque dans la réconciliation du Maroc avec une partie de son histoire, notamment celle du mouvement migratoire. Mais l'enjeu de ce colloque, d'après les organisateurs, est de rompre avec une historiographie qui réduit ces migrations aux seules appartenances religieuses ou communautaires.
Par ailleurs, les autorités locales ont rejeté une demande d'organisation d'un sit-in devant Dar Souiri en signe de protestation contre la participation de personnalités israéliennes au colloque.
D'autre part, nous avons appris que Hayoun Ain Victor, Israélien natif de Tunisie, a été transporté d'urgence à l'hôpital Sidi Mohammed Ben Abdellah suite à un malaise au moment du vernissage.
Augmenter la taille du texte
Diminuer la taille du texte
Partager
