Le nouveau stade de Marrakech est de l’avis de tous un vrai bijou. Construit sur une superficie de 58 hectares, il est d’une capacité de 45 000 places numérotées, dispose d’une pelouse en gazon naturel, d’un écran géant de 84 m2, d’un centre de conférences de 250 places… Une nouvelle infrastructure sportive qui a donné une autre valeur ajoutée à la ville ocre et dont le coût global est de presque un milliard de dirhams.
Toutefois, si personne ne nie la grandeur de cet édifice, certains émettent tout de même quelques résérves quant à certains aspects du nouveau stade. Pour des représentants de l’Association « Les fans du Kawkab », le premier inconvénient est lié au fait que le nouveau stade est situé en dehors de la ville. Quand on sait que beaucoup de jeunes de l’association sont issus de milieux défavorisés et qu’ils ne disposent pas de moyens de transport leur permettant d’effectuer le déplacement aisément, que plusieurs rencontres auront lieu la nuit et que ces personnes auront du mal à y assister, là on déduit qu’il serait un peu difficile de remplir les gradins du stade. Un autre problème semble gêner les jeunes de l’association et bien d’autres, c’est que l’accès au Harti se faisait de manière un peu traditionnelle, alors que pour accéder au nouveau stade, c’est tout un protocole : il faut voir sur son ticket le numéro de la porte à emprunter, chercher sa place et peut-être ne pas se retrouver à côté de son ami ou de son groupe, tout cela ne fait pas partie du quotidien de ces jeunes.
En revanches le staff technique du KACM voit la chose autrement. Zaki Badou, l’entraîneur du club soutient, au contraire, que le fait d’évoluer sur la pelouse du nouveau stade ne représente que des avantages. Il a tout d’abord commencé par citer les cas de joueurs qui ont été victimes du gazon artificiel, avant de parler de la qualité de jeu collectif lorsqu’il s’agit de pelouse naturelle et de l’opportunité que les joueurs ont à mieux exprimer leur talent.
Dans la même perspective, presque tous les joueurs vantent les mérites du nouveau stade. Abderrahim Aberbach soutient avec enthousiasme que n’importe quel joueur ne pourrait qu’éprouver du plaisir en évoluant dans un stade pareil. Il affirme que quand on joue dans un tel terrain, surtout lorsque les gradins sont bien remplis de spectateurs, les joueurs sont plus motivés et cherchent à donner le meilleur d’eux-mêmes. Pour les spectateurs qui ont déjà vécu l’expérience de la soirée inaugurale, le seul problème est celui du trajet menant au nouveau stade qui peut durer une heure ou plus (environ cinq km). Les responsables ont intérêt à penser à résoudre ce problème, surtout que le dit trajet est le même emprunté par les voyageurs à destination de Casablanca. Ces inconvénients ont été constatés lors de la soirée inaugurale où le KACM a accueilli l’Olympique Lyonnais et le WAC le PSG. Souhaitons tout de même, ne serait- ce que pour le plaisir des yeux, que les grandes foules s’habituent à faire le déplacement pour remplir et garnir les gradins du nouveau stade, et que l’équipe locale, le KACM en l’occurrence, qui est censée y évoluer fasse de son mieux pour que le spectacle soit au rendez- vous.
Toutefois, si personne ne nie la grandeur de cet édifice, certains émettent tout de même quelques résérves quant à certains aspects du nouveau stade. Pour des représentants de l’Association « Les fans du Kawkab », le premier inconvénient est lié au fait que le nouveau stade est situé en dehors de la ville. Quand on sait que beaucoup de jeunes de l’association sont issus de milieux défavorisés et qu’ils ne disposent pas de moyens de transport leur permettant d’effectuer le déplacement aisément, que plusieurs rencontres auront lieu la nuit et que ces personnes auront du mal à y assister, là on déduit qu’il serait un peu difficile de remplir les gradins du stade. Un autre problème semble gêner les jeunes de l’association et bien d’autres, c’est que l’accès au Harti se faisait de manière un peu traditionnelle, alors que pour accéder au nouveau stade, c’est tout un protocole : il faut voir sur son ticket le numéro de la porte à emprunter, chercher sa place et peut-être ne pas se retrouver à côté de son ami ou de son groupe, tout cela ne fait pas partie du quotidien de ces jeunes.
En revanches le staff technique du KACM voit la chose autrement. Zaki Badou, l’entraîneur du club soutient, au contraire, que le fait d’évoluer sur la pelouse du nouveau stade ne représente que des avantages. Il a tout d’abord commencé par citer les cas de joueurs qui ont été victimes du gazon artificiel, avant de parler de la qualité de jeu collectif lorsqu’il s’agit de pelouse naturelle et de l’opportunité que les joueurs ont à mieux exprimer leur talent.
Dans la même perspective, presque tous les joueurs vantent les mérites du nouveau stade. Abderrahim Aberbach soutient avec enthousiasme que n’importe quel joueur ne pourrait qu’éprouver du plaisir en évoluant dans un stade pareil. Il affirme que quand on joue dans un tel terrain, surtout lorsque les gradins sont bien remplis de spectateurs, les joueurs sont plus motivés et cherchent à donner le meilleur d’eux-mêmes. Pour les spectateurs qui ont déjà vécu l’expérience de la soirée inaugurale, le seul problème est celui du trajet menant au nouveau stade qui peut durer une heure ou plus (environ cinq km). Les responsables ont intérêt à penser à résoudre ce problème, surtout que le dit trajet est le même emprunté par les voyageurs à destination de Casablanca. Ces inconvénients ont été constatés lors de la soirée inaugurale où le KACM a accueilli l’Olympique Lyonnais et le WAC le PSG. Souhaitons tout de même, ne serait- ce que pour le plaisir des yeux, que les grandes foules s’habituent à faire le déplacement pour remplir et garnir les gradins du nouveau stade, et que l’équipe locale, le KACM en l’occurrence, qui est censée y évoluer fasse de son mieux pour que le spectacle soit au rendez- vous.
Remue-ménage au Raja
