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Samedi, le président du parlement somalien, Cheikh Aden Mohamed Madobe, a demandé l'aide militaire des pays voisins, comme Djibouti, le Kenya et l'Ethiopie, face à l'insurrection islamiste qui a marqué des points ces dernières semaines.
"Nous disons à nos ennemis que nous ne craignons pas une invasion étrangère. Nous avons forcé cette année l'Ethiopie à se retirer de Somalie et c'est le sort qui attend quiconque voudrait intervenir", a dit lors d'une conférence de presse Cheikh Ali Mohamud Rage, l'un des chefs du mouvement Chaabab (Jeunesse).
"Nous, les jeunes moudjahidine de Somalie, nous combattrons jusqu'au dernier les soldats (étrangers) qui viendraient ici pour aider le gouvernement. L'appel (lancé hier par Madobe) prouve que ce gouvernement mis en place par l'ennemi a totalement échoué", a-t-il ajouté.
Vendredi, le Kenya a prévenu qu'il ne resterait pas les bras croisés et ne permettrait pas une nouvelle détérioration de la situation en Somalie, son voisin du Nord, en raison des risques de déstabilisation de l'ensemble de la région.
Nairobi, d'autres capitales d'Afrique de l'Est ainsi que les chancelleries occidentales redoutent qu'une poursuite de l'anarchie n'incite des groupes radicaux liés à la nébuleuse Al Qaïda à gagner du terrain et à menacer la stabilité des voisins de la Somalie.
Selon le Kenya, l'Union africaine est prête à renforcer son contingent de 4.300 soldats censés maintenir la paix, baptisé Amisom, et à consolider l'action de la police somalienne.
Les combats qui ont éclaté le 7 mai à Mogadiscio et fait quelque 300 victimes sont les plus acharnés depuis plusieurs années et les analystes estiment que les chances de règlement négocié s'éloignent de plus en plus.
En 2006, Addis-Abeba était intervenu militairement en Somalie pour soutenir le gouvernement de Mogadiscio contre les islamistes. Le corps expéditionnaire éthiopien s'était retiré au début de l'année mais des habitants cités par certains médias somaliens affirment que des soldats éthiopiens ont repassé la frontière.