-
Biden en Angola pour tenir in extremis une promesse à l'Afrique
-
Trêve au Liban. Frappes israéliennes contre des positions du Hezbollah
-
En Syrie, des rebelles prennent la majeure partie d'Alep
-
La BCE alerte sur les fragilités de la stabilité financière dans la zone euro
-
"Crise de la faim" au Soudan : Le chef d'une ONG fustige la communauté internationale
“Maintenant, c’est clair. D’ici demain nous devrions avoir un nouveau gouvernement”, a déclaré à la presse à Reykjavik le chef du parti Gauche-Verts Steingrimur Sigfusson. Cette annonce intervient après cinq jours de négociations entre le parti social-démocrate et le parti Gauche-Verts pour former une nouvelle coalition de gouvernement, après la démission le 26 janvier du gouvernement de coalition de centre-droit du Premier ministre Geir Haarde.
Le leader du Parti du progrès (centre) Sigmundur Gunnlaugsson a déclaré à la presse samedi soir que son parti avait accepté le principe d’apporter son soutien à la nouvelle coalition qui est minoritaire au parlement.
“Les membres du parti du Progrès au parlement sont parvenus à la conclusion que nous défendrons le gouvernement en cas de vote de défiance”, a-t-il expliqué, soulignant toutefois que son parti ne voterait pas sur tous les sujets avec la coalition.
Le nouveau gouvernement devrait être présenté dimanche aux environs de 12H00 GMT et recevoir l’approbation du président Olafur Ragnar Grimsson plus tard dans l’après-midi, a poursuivi M. Sigfusson.
La sociale-démocrate Johanna Sigurdardottir, 66 ans, pourrait être nommée Premier ministre. Elle était ministre des Affaires sociales dans le gouvernement sortant et son expérience est reconnue.
Ce nouveau gouvernement devrait être en place pour une courte période car M. Haarde a évoqué, avant sa démission, des élections anticipées pour le 9 mai alors que la gauche propose, elle, le 25 avril, selon M. Sigfusson.
Les Islandais qui par milliers ont perdu leur épargne et leur emploi depuis octobre, tiennent le Premier ministre sortant Geir Haarde (centre-droit) pour responsable de la crise qui a mis l’île au bord du gouffre, forçant Reykjavik à prendre le contrôle des grandes banques tandis que la monnaie s’effondrait.
Comme chaque samedi depuis octobre, les manifestants —environ 1.500— se sont rassemblés devant le Parlement à Reykjavik mais cette fois pour célébrer “leur victoire” après avoir obtenu au terme de trois mois de protestations la démission du gouvernement.