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Jusqu'ici, les rides étaient attribuées à une «réaction osmotique», c'est-à-dire à l'absorption d'eau par les doigts. Mais les scientifiques avaient montré depuis les années 1930 que cette réaction, la création de rides, était nerveuse: en cas de rupture des nerfs d'un doigt, elles ne se forment plus.
Mark Changizi est le neurologue qui a mené l'étude, parue dans la revue Brain, Behavior and Evolution [PDF] le 23 juin 2011. Il travaille sur l'évolution aux laboratoires 2AI à Boise dans l'Idaho (États-Unis), et raconte à la revue Nature l'intuition qui l'a mené à effectuer l'étude:
«Je suis tombé sur ces vieux articles de recherches, datant presque d'une centaine d'années, qui m'ont suggéré qu'il y avait une fonctionnalité derrière les rides sur les doigts. J'en ai discuté avec mon étudiant, Romann Weber, qui m'a dit "Est-ce qu'elles ne pourraient pas être des goulottes d'évacuation de l'eau?" "Génial!", lui ai-je répondu.»
La nouvelle étude montre que les rides produites sont de la même forme, possédent le même type de rainures chez toutes les personnes étudiées: la rainure commence de la pointe du doigt vers le bas. Quand on appuie son doigt sur une surface, on commence par la pointe, explique l'étude. Les rainures pourraient aider à évacuer l'eau qui se trouverait sous le doigt, et ainsi faciliteraient le contact.