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Une série d'attentats à la bombe a coûté la vie à au moins 15 personnes à Bagdad, lundi, deux jours après l'attaque la plus meurtrière depuis le début de l'année qui a fait 75 morts dans le nord de l'Irak.
Les attentats, pratiquement tous commis dans des secteurs chiites de la capitale, interviennent à l'approche du retrait prévu la semaine prochaine de soldats américains des grands centres urbains du pays.
A compter du 30 juin, la majeure partie des 133.000 militaires américains rejoindront des bases à l'extérieur de la capitale et d'autres villes. Ce retrait, qui s'inscrit dans le cadre d'un accord qui verra l'ensemble des troupes américaines quitter le pays d'ici la fin 2011, aura valeur de test pour le gouvernement irakien dominé par les chiites, dans la mesure où les soldats ne pourront pas réagir à moins de recevoir un appel à l'aide des autorités.
Au total, quatre attentats ont été perpétrés lundi à Bagdad.
Par ailleurs, le Premier ministre britannique Gordon Brown a assuré lundi que son gouvernement avait tout fait pour la libération de cinq otages britanniques en Irak, après que deux corps ont été remis aux autorités à Bagdad.
Au cours d'une conférence de presse, il a expliqué que son homologue irakien Nouri al-Maliki s'était engagé dimanche à tout mettre en oeuvre pour obtenir la libération des autres otages, détenus depuis plus de deux ans.
"Je peux vous assurer que nous n'avons rien laissé de côté dans nos efforts pour libérer les otages", a affirmé Gordon Brown.
Selon le Foreign Office, les deux cadavres remis dimanche aux autorités britanniques sont "très vraisemblablement" ceux de Jason Creswell, originaire d'Ecosse, et de Jason Swindlehurst, domicilié dans le nord de l'Angleterre.
Ils travaillaient tous deux pour la société de sécurité canadienne GardaWorld et avaient été enlevés en mai 2007 avec le consultant en technologies de l'information Peter Moore et deux autres gardes du corps identifiés seulement sous les noms d'Alan et Alec.
Les cinq Britanniques avaient été capturés par des militants chiites devant le ministère des Finances à Bagdad. Il n'ont plus été revus depuis, si ce n'est sur les images d'enregistrements vidéo diffusés par leurs ravisseurs.
Graeme Moore, père de Peter, a critiqué le gouvernement: "Ils n'ont rien fait. Ils auraient dû être carrés, et négocier dès le début", a-t-il lancé sur les ondes de la chaîne de télévision GMTV.
"Je veux juste assurer la population que chaque fois que j'ai parlé au Premier ministre Maliki ces deux dernières années, ceci a été en tête du calendrier", a ajouté Gordon Brown.
On ignore toujours les circonstances et la date de la mort de ces deux otages. L'an dernier, un journal britannique avait rapporté que, selon les ravisseurs, l'un des cinq hommes s'était suicidé. L'information n'a jamais été confirmée.