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“Les propos de Netanyahu ont sapé toutes les initiatives, paralysé tous les efforts en cours et défié les positions palestiniennes, arabes et américaines”, a-t-il déploré notant que le chef du gouvernement avait réaffirmé que Jérusalem devait rester la capitale indivisible de l’Etat juif et qu’il avait exclu le retour de réfugiés palestiniens de 1948 sur le sol israélien. “Cela ne mènera pas à une paix juste et totale. Ces propos ne sont pas suffisants et n’apporteront pas de solution”, a poursuivi Rdainah, qui a jugé de l’ordre du “détail” la démilitarisation exigée par Netanyahu en préalable à la création d’un Etat palestinien.
“Notre exigence principale est la fin de l’occupation, une solution juste pour les réfugiés et l’arrêt de la colonisation. Les autres détails seront abordés dans le cadre des négociations”, a-t-il ajouté.
“Le processus de paix avance à la vitesse d’une tortue. Ce soir, Netanyahu l’a mise sur le dos”, a quant à lui commenté Saeb Erekat, principal négociateur palestinien.
“Président Obama, la balle est dans votre camp. Vous avez le choix, ce soir. Vous pouvez traiter Netanyahu comme un Premier ministre au-dessus des lois (...), refermer la voie de la paix et mettre toute la région sur celle de la violence, du chaos, de l’extrémisme et des massacres. “L’alternative est de faire en sorte que Netanyahu se conforme à la feuille de route”, a-t-il ajouté.
Barack Obama s’est, quant à lui, félicité que le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu ait accepté le principe de la création d’un Etat palestinien.
“Le président salue un important pas en avant dans le discours du Premier ministre Netanyahu”, a déclaré dimanche Robert Gibbs, porte-parole de la Maison blanche.
“Le président s’est engagé en faveur de deux Etats, un Etat juif d’Israël et une Palestine indépendante dans le berceau historique de chacun des deux peuples.
“Il pense que cette solution peut et doit garantir la sécurité d’Israël et l’accomplissement des aspirations légitimes des Palestiniens à un Etat viable et il salue l’acceptation de ce principe de la part du Premier ministre Netanyahu”, a-t-il ajouté.
Quant au président égyptien, Hosni Moubarak, il a estimé lundi qu’appeler les Palestiniens à reconnaître le caractère juif d’Israël «ruinait les possibilités de paix ».
«L’appel à reconnaître Israël en tant qu’Etat juif complique davantage les choses et ruine les possibilités de paix», a déclaré lors d’une cérémonie militaire M. Moubarak, cité par l’agence officielle Mena.
«Personne ne soutiendra cet appel, ni en Egypte ni ailleurs», a-t-il ajouté.
Par ailleurs, l’armée israélienne a mené, dans la nuit de samedi à dimanche, deux raids aériens dans le sud de la bande de Gaza, blessant quatre Palestiniens, selon des sources militaire et médicale.
Les deux raids interviennent en réaction au tir quelques heures plus tôt d’une roquette à partir de la bande de Gaza vers le territoire israélien, qui n’avait fait ni victime ni dégât, a indiqué un porte-parole de l’armée israélienne.
Quatre Palestiniens ont été blessés lors de ces attaques qui se sont produites près de la frontière égyptienne, selon des sources médicales palestiniennes.