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Lors d’une conférence de presse, Gulnara Shaninian, rapporteur spécial de l’Onu sur les formes contemporaines de l’esclavage, ses causes et ses conséquences, a indiqué que la législation de 2007 criminalisant cette pratique n’est pas correctement appliquée dans les faits.
Selon elle, les victimes ne sont pas incitées à dénoncer publiquement les abus subis.
“Il existe en Mauritanie toutes les formes d’esclavage: travail des enfants, travail domestique, mariages d’enfants et trafic d’être humains”, a-t-elle dit.
“La législation n’est qu’un simple chiffon de papier si elle n’est appliquée dans les faits”, a-t-elle ajouté, invitant les pouvoirs publics à étoffer l’arsenal législatif existant par des lois spécifiques propres aux pratiques en matière de travail, de citoyenneté et d’immigration.
Les ONG mauritaniennes de défense des droits de l’homme évaluent à 18%, sur une population totale d’environ trois millions, le nombre d’habitants de ce pays semi-désertique vivant dans l’esclavage, une pratique ancrée dans une solide tradition de maîtres arabo-berbères possédant ou exploitant la communauté négro-africaine.
Boubacar Messaoud, du groupe de pression anti-esclavagiste SOS Esclaves, s’est réjoui des conclusions du rapporteur spécial des Nations unies.
“Le fait qu’elle reconnaisse ces réalités est un motif de satisfaction pour nous. Cela nous aidera à convaincre les autorités de lutter contre ce problème”.