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Le baromètre Sunergia témoigne aujourd’hui de nombreux motifs d’insatisfaction pour les assurés. En effet, 81% d’entre eux se déclareraient prêts à souscrire un prêt bancaire afin de couvrir leurs dépenses santé en attendant le remboursement des frais occasionnés par leur propre assurance. Si cette alternative n’est pas encore en vigueur dans le Royaume, elle suggère cependant de profondes difficultés à faire face aux dépenses coûteuses que nécessitent des soins médicaux. Ainsi, 59% des assurés se déclarent également prêts à vendre leurs biens personnels et 15% à emprunter de l’argent à leurs familles dans le but de pallier les frais.
Tous ces chiffres témoignent bel et bien d’une seule réalité : pour les bourses les plus modestes les sommes que l’assuré doit avancer avant remboursement sont trop lourdes à assumer et le délai de remboursement des sommes est trop long.
Par ailleurs, le baromètre révèle que globalement les salariés sont plus satisfaits par les assurances privées que par l’assurance maladie obligatoire. Ainsi si les assurés de l’AMO trouvent à 59% que le système de santé est de plus en plus performant, ils sont 75% à le penser lorsqu’ils cumulent deux régimes.
42 % estiment que leur couverture médicale n’est pas efficace, principalement les salariés à très faibles revenus car ce sont eux qui rencontrent le plus de difficultés pour avancer les frais occasionnés par les soins.
En outre, 67% des salariés se déclarent n’être pas suffisamment informés à propos de la prise en charge des frais. Ceci peut s’expliquer par le système relativement compliqué de remboursement. Après avoir envoyé les feuilles de soins et les ordonnances dûment complétées par le médecin et le pharmacien, l’assuré doit ensuite attendre de recevoir un accusé de réception ainsi qu’une lettre d’acceptation de remboursement où sont détaillés les montants remboursés. Cependant, pour la majorité des assurés les modalités de remboursement restent trop confuses. Ainsi si les acquis de l’assurance maladie obligatoire restent indéniables, il apparaît aujourd’hui que beaucoup de salariés du secteur privé préfèreraient, s’ils en avaient les moyens, se tourner vers l’offre privée qui leur semble plus efficace et plus claire.