-
Les communes de Lagouira et Dakar s’engagent à renforcer leur coopération décentralisée
-
Le soutien exceptionnel au secteur de la presse et de l'édition prendra fin mars prochain
-
Appel pour une approche scientifique et juridique bien réfléchie dans l'élaboration du nouveau Code de la famille
-
14ème Conférence des ministres arabes de l’Education à Doha : Adoption d'un document de référence pour renforcer l’enseignement inclusif
-
La Grande Mosquée de Paris antre de la propagande algérienne
Si le mouvement de protestation des médecins du Syndicat indépendant pouvait être au départ compréhensif, voire justifié, il allait se retourner contre eux après la désertion des médecins de leurs lieux de travail, particulièrement les services des urgences. Ils étaient dans ce cas en porte-à-faux !
Certes, on peut comprendre l’attitude des médecins résidents et internes de faire monter la tension surtout après les accrochages parfois violents avec les forces de l’ordre dans la journée du 25 mai dernier après le refus des autorités de les laisser organiser une marche sur le Parlement après un sit-in devant le ministère de tutelle.
Il faut dire qu’ils ont été outrés que les forces de l’ordre les chargent sans ménagement ni prendre en considération les blouses blanches qu’ils portaient et le respect que cet habit est censé représenter.
Si leur déception a été grande et leur amertume compréhensive, il fallait qu’ils restent néanmoins fidèles à leur serment d’Hippocrate et ne pas prendre les malades en otage d’autant qu’ils constituent souvent la cheville ouvrière des hôpitaux et surtout des services des urgences. Il fallait qu’ils se montrent professionnels et assurer le service minimum.
Or, ce n’était pas le cas! Les responsables ont dû mobiliser des médecins visiteurs étrangers ou des médecins professeurs pour parer au plus urgent.
En agissant ainsi et en utilisant le chantage, ce sont les malades qui semblent déboussolés, car la ministre de la Santé, elle, est restée de marbre, sourde aux doléances des médecins résidents et internes.
Pour elle, satisfaction a été donnée aux revendications des médecins après l’accord intervenu avec cinq (5) syndicats, donc la majorité des centrales, avec l’augmentation chaque année des primes annuelles, création d’un grade supplémentaire et d’autres avantages.
Or, ces arrangements n’ont pas été du goût du Syndicat indépendant des médecins qui dénie aux autres centrales de les représenter car le gros de leurs troupes, dit-il, est constitué d’infirmières et d’infirmiers, autrement dit de personnel paramédical.
Toujours est-il que la raison semble l’avoir emporté et les médecins résidents et internes ont décidé de reprendre le chemin des hôpitaux en attendant d’exprimer leurs doléances dans un climat plus serein!